Goma, 21 décembre 2024 (ACP).-Le projet « tuhimizane kwa mabadiliko« , (Tuma +), pour un dialogue sans tabous entre parents et enfants sur la santé sexuelle, a été expliqué, samedi à Goma, Est de la République Démocratique du Congo, aux journalistes, a appris l’ACP dans une conférence presse.
» La Benevolencya a organisé six débats publics dans les provinces du Nord et Sud Kivu, dans les quels des grandes recommandations ont été formulées dans le cadre de la campagne des plaidoyers médiatique des activités des organisations partenaires, orientés vers les autorités, les parents ainsi que les femmes et les jeunes qui sont partis prenantes au projet Tuma + exécuté sous le financement de l’ambassade du royaume de Pays Bas. Ce projet s’exécute dans certaines zones de santés, et mène des activités sur la santé sexuelle et de la reproduction dans le souci de participer à l’amélioration de perception de la santé sexuelle des jeunes filles et garçons qui sont exposés à plusieurs risques » a déclaré M. Cosmas Mungazi, chargé des plaidoyers médiatiques au sein de Benevolencya.
Il a en outre poursuivi que ce projet, vise aussi à promouvoir le dialogue ouvert et sans tabous au sein des familles, entre parents et jeunes au sujet de la santé sexuelle et de la reproduction. Néanmoins les parents doivent savoir de quoi dire à leurs enfants, comment le dire à des termes non immorales, comment s’y prendre, à quel ages faut-il leurs dires sur le sujet de la santé sexuelle et de la reproduction, a-t-il insisté.
« Au Nord Kivu, au Sud-Kivu comme un peut partout en RDC, parlé de la santé sexuelle et de la reproduction est considéré comme un tabou, surtout dans plusieurs familles dans nos communautés. Ainsi donc les parents doivent renforcer les dialogues et leurs enfants jeunes, afin de contribuer à la confiance mutuelle pour lutter contre les conséquences désastreuses aux quels les jeunes sont confrontés liés à l’ignorance de la santé sexuelle. Cet échange en outre permet de renforcer les plaidoyers afin de contribuer à adopter les normes alternatives acceptées pour une santé de reproduction saine dans nos communautés, a indiqué Cosmas Mungazi.
Au cours de ces débats organisés dans le deux provinces, trois messages clés à médiatiser avaient été validés, notamment, la promotion de dialogue entre les parents et jeunes de 15 ans à 24 ans sur la santé sexuelle et de la reproduction au sein de la famille qui renforce la confiance et l’intimité, coment accorder aux jeunes sans discrimination l’accès à l’information sur le service de droit de la santé sexuelle comme moyen efficace de lutter contre l’ignorance et enfin comment ouvrir un dialogue franc et sans tabous qui favorise et à blimiter le dérapage chez les jeunes chez les jeunes de 14 à 24 ans.
Des recommandations avaient aussi été formulées au cours de ces débats publics, entre autres, intensification de chaîne de bons conseils entre les jeunes et les parents, la fermeture des maisons de tolérance où sont commis d’habitude les abus sexuels, éviter le vagabondage sexuel, intégré la question de la santé sexuelle et de la reproduction dans le système éducatif de la RDC, encourager les parents à parler plus de la question considéré pour certains comme tabous aux enfants même s’il peut y avoir une crise de confiance, éviter d’apprendre dans la rue sur la question de santé sexuelle et enfin impliquer les leaders religieux dans la sensibilisation et formation sur la santé sexuelle et de reproduction.
Pour sa part, M. Bienfait Kajana, agent terrain du projet Tuma +, a indiqué que le projet exécuté par un consortium de six organisations (Care International, le parlement d’enfants, Sarcaf, l’ADJ, Helf Entrepreneur et Benevolencya) dont le coût n’a pas été révélé intervient dans le domaine de la santé qui vise à accroître la couverture des services de santé sexuelle et de la reproduction dans la zone de santé de Karisimbi à Goma, Beni et Butembo dans la province du Nord Kivu et dans les zones de santés de Inaenda et Bangira et dans la plaine de Ruzizi au Sud Kivu depuis le mois d’avril 2023 et prendra fin au mois de Mars 2027. Ce projet répond aux trois problématiques dont , la non accès par la population à l’information fiable en matières des droits de la santé sexuelle, manque de perspectives économiques pour répondre aux besoins de la santé sexuelle et reproductive et enfin la fragilité du système en matière de la santé sexuelle et de la reproduction.
ACP/C.L.