Lubumbashi, 8 août 2022 (ACP).- La promotion G28 au barreau du Haut-Katanga a célébré vendredi dans la sale dudit barreau à Lubumbashi ses 20 ans de profession d’avocat par une conférence-débat sur le thème central « Les honoraires : mécanisme de survie de l’avocat ».
Au cours de cet anniversaire, trois intervenants se sont relayés pour développer des sous-thèmes relatifs aux honoraires des avocats.
Le premier intervenant, Me Elie Kazadi s’est appesanti sur « le cadre juridique est institutionnel des honoraires », soulignant que la question d’honoraire a commencé depuis l’État belge et elle s’est poursuivie jusqu’à l’État indépendant du Congo.
Il a expliqué qu’à cette époque-là, c’est le juge qui fixait les honoraires de l’avocat après sa prestation, c’est-à-dire que l’avocat ne réservait pas en termes d’une somme d’argent mais un cadeau de la part de son client après sa prestation.
Pour sa part, Me Sébastien Kapenga a développé la question du « contentieux d’honoraires » qui, selon lui, peut résulter de l’avocat ou de son client.
Il a démontré, à cet effet, que le contentieux peut résulter de l’avocat lorsque celui-ci n’a pas préalablement informé son client à le payer après sa prestation ou du client lorsque celui-ci, avisé par l’avocat selon le barème des honoraires, ne s’acquitte pas de cette obligation.
Le troisième orateur, Me Jean Jacques Kalenga, s’est penché, quant à lui, sur « le recouvrement forcé des honoraires ».
Il a indiqué le caractère obligatoire des honoraires et déclaré que l’avocat ne doit pas faire une œuvre philanthropique.
Les avocats et défenseurs judiciaires et scientifiques de la place ont participé à cette conférence-débat qui s’est déroulée en présences de Me Rose Ntumba Kaja, bâtonnier du barreau du Haut Katanga.
ACP/ODM/JFM/HBB