Ituri : Caritas/Bunia inaugure un kiosque de vente d’eau potable

Bunia, 23 mars 2023(ACP).- Ce kiosque de vente d’eau potable construit sur l’avenue Vaoef quartier Mudzipela en commune de Chari, l’ a été en marge de la 30ème édition de la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars de chaque année.

C’est le directeur de la Caritas développement du diocèse de Bunia, révérend Abbé Justin Zanamuzi, qui  a procédé mercredi à  son inauguration.

Auparavant la Caritas/Bunia a célébré cette journée avec les déplacés du site se trouvant derrière l’Institut supérieur pédagogique (ISP)/Bunia, autour du thème « Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement »

Dans son mot, le directeur de la Caritas/Bunia a demandé aux uns et aux autres de se poser une série des questions, notamment : y-a-t-il la crise d’eau en Ituri ? Y-a-t-il la crise d’assainissement et à quels(s) changement(s) faut-il pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement ?

Essayant de répondre à la première question tenant compte de la réalité sur le terrain, il a expliqué que malgré le réseau d’adduction d’eau géré par son organisation et les opérateurs privés avec les puits de forage à travers les différents quartiers, le problème de l’eau potable en qualité et en quantité se pose toujours avec acuité dans la grande majorité de quartiers de la ville de Bunia.

« Le besoin en eau n’est pas encore satisfait à 100%. Ni pour les habitants du site de déplacés ni pour ceux de la commune Chari en particulier étant donné que la démographie devient de plus en plus galopante. On enregistre encore des files d’attente au niveau de fontaines publiques du réseau d’eau de Caritas. Beaucoup de femmes vont encore faire la vaisselle et la lessive dans les ruisseaux et les rivières près de chez elles« , a-t-il fait savoir.

Le révérend Abbé Justin Zanamuzi a fait également état de la crise d’assainissement qui affecte la qualité de l’eau se traduisant par la mauvaise gestion des ordures ménagères et de marchés publics qui sont jetées dans les rigoles, ravins et les rivières, le mélange entre les ordures biodégradables et non biodégradables.

Pour lui la crise de l’eau peut se résoudre par les gestes simples entre autres ; faire l’économie de l’eau en évitant le gaspillage, ne pas souiller les eaux de rivières (ne pas aller y jeter des ordures ou y déféquer),  prendre soins des installations d’eau (robinets, tanks, tuyauterie, puits).

Pour ce qui est de l’assainissement, il préconise  l’auto sensibilisation en matière d’assainissement, la discipline dans la gestion des ordures ménagères et commerciales, la séparation de sachets et des déchets plastiques.

Et de conclure : « le changement attendu de nous tous c’est le changement de mentalité. Lorsque nous effectuons ces gestes simples nous sensibiliserons notre entourage. Pour ceux qui ont le pouvoir, nous les appelons à inscrire parmi leurs préoccupations prioritaires les solutions à la crise de l’eau et de l’assainissement« 

La célébration de cette journée depuis le 22 mars 1993 par les Nations-Unies est une occasion pour cette organisation mondiale de mette l’accent sur l’importance de l’eau douce  et de la gestion durable de ressources en eau, rappelle-t-on.

ACP/CL

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