Kananga, 30 août 2023 (ACP).- Un protocole d’enquête sur le phénomène dit « coupage » est initié par un groupe d’étudiants finalistes de la filière de communication d’une université de Kananga, au Kasaï Central, en RDC, a constaté, lundi, l’ACP, depuis la deuxième quinzaine du mois d’août.
« Nous sollicitons votre contribution et participation en répondant à nos questions. Vos réponses nous servirons pour des raisons de nos recherches de manière exclusive et directe », renseigne une copie de ce protocole d’enquête parvenue à la rédaction de l’ACP.
Cette enquête qui porte sur la pratique du « coupage » dans la presse, est axée sur l’identité de l’enquêté et les questions de fonds conçus par le groupe d’étudiants pour le travail de fin de cycle.
« L’identité de l’enquêté concerne le sexe, l’âge, l’état civil, le niveau d’études, la profession, les questions de fonds portant sur le nombre d’années dans la profession journalistique, la formation professionnelle, la signature d’un contrat de travail, aussi sur les causes et les conséquences du coupage », a relevé le document.
Les différentes maisons de presse participent à cette enquête pour expliquer aux étudiants l’état de fonctionnement de la profession journalistique à Kananga en particulier, au Kasaï Central en générale, en vue de chercher à éradiquer ce phénomène de « coupage » en milieu professionnel.
Sont notamment concernés par ladite enquête : l’université Notre Dame du Kasayi (UKA), l’Institut supérieur technique de Kananga (ISTKA), Université pédagogique de Kananga (UPKAN) et l’Université de Kananga.
Notons que le « coupage », ce fléau qui gangrène l’information, est tout simplement toute rétribution des journalistes par leurs sources, en nature ou en numéraire (espèce). ACP/C.L