Kananga, 25 janvier 2024 (ACP).- Le mariage précoce demeure l’une des pires causes à la base de la déscolarisation chez les jeunes filles de moins de 18 ans dans les milieux traditionnels et dans certains centres urbains, ont indiqué les conclusions d’une enquête parvenues jeudi à l’ACP.
« Menée conjointement par le Réseau des femmes pour le développement intégral de la province du Kasaï Central, une ONG basée à Kananga et le centre d’action et de promotion sociale de Masuika (CAPSM), cette enquête a relevé la nécessité et l’importance de sensibiliser les femmes, les décideurs et les leaders d’opinion communautaires dans le cadre de la lutte à mener contre ce fléau », a noté le secrétaire administratif de cette structure, M. Grégoire Mabika.
Et d’ajouter : « les formations axées sur la santé de reproduction en faveur des adolescents et les jeunes filles en générale sont à organiser en plus des notions sur l’hygiène menstruelle des jeunes filles et sur différentes violences ainsi que celles basées sur le genre en milieux scolaire sont plus qu’important ».
L’enquête a, par ailleurs, recommandé, en outre, la multiplicité des écoles techniques à construire par l’Etat avec le concours des partenaires techniques et financiers en privilégiant les filières du domaine ainsi que les centres d’alphabétisation pour des adultes et la réinsertion sociale et économique des jeunes filles mères.
Il en est de même de l’encadrement des jeunes désœuvrés en leur assurant la possibilité d’être formé dans divers métiers à l’instar de l’institut national de préparation professionnelle (INPP).
Par ailleurs, l’option a été levée sur la création des unités de production de transformation et moyen de procéder à l’évacuation des produits finis vers des centres de consommation dans le souci majeur d’apporter concours au président de la République qui vient d’arracher son second mandat placé sous le signe de la conservation des acquis. ACP/C.L.