Kasaï Oriental: l’apprentissage illicite de conduite automobile interdit à Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 31 juillet 2024 (ACP).- L’apprentissage illicite de conduite automobile en dehors des centres professionnels, a été interdit à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, par le commandant de la Police de circulation routière de cette province du centre de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mercredi d’une parade.

«Nous interdisons et décourageons tout apprentissage illicite de conduite automobile ou apprentissage des motos en dehors des centres professionnels. À Bonzola par exemple, lorsqu’on va vous trouver en train d’apprendre là, j’ai demandé aux commandants motards d’arrêter ce monsieur-là et il va payer beaucoup d’argent pour l’écolage illicite, c’est 250.000 FC», a déclaré Félix Mukuna Kayembe, commissaire supérieur adjoint et commandant de la Police de circulation routière (PCR) du Kasaï Oriental.

Il a plutôt encouragé ceux qui apprennent dans les centres professionnels, vu la bonne qualité de travail constaté sur le terrain des chauffeurs provenant desdits centres.

«Nous sommes en train d’encourager ceux qui vont dans les centres comme l’INPP où on apprend à conduire, parce que tous les ressortissants de cette école amènent un bon travail. Ils se défendent bien sur terrain, mais nous décourageons ceux qui le font en parallèle. Que celui qui a sa moto puisse veiller à ce qu’on ne puisse pas la prendre pour apprendre à un conducteur à la place Bonzola», a poursuivi Félix Mukuna.

Il est constaté chaque jour à l’espace Bonzola, dans la commune de Kanshi, des jeunes gens, surtout des élèves en uniforme, apprenant la conduite de moto sans aucune notion de code de la route, avec des conséquences fâcheuses sur le terrain.

Dans sa causerie morale avec les policiers de circulation routière, le commandant du groupe a fustigé un mouvement irrégulier de chauffeurs qui perturbent l’ordre public, caractérisé notamment par une nuisance sonore de klaxons, de jeux de projectiles et d’envahissement de la chaussée.

«Nous constatons que chaque jour, l’ordre public est établi, mais il y a un petit réseau qui provient de Kalala wa Nkata. Ce réseau-là, vous remarquerez qu’à l’occasion de rien, ils se soulèvent, ils commencent avec les klaxons jusqu’à Bakwa Dianga, et là ce sont les jeux de projectiles. On ne comprend pas ce qu’il y a eu. Quand vous les appelez, ils fuient et ils s’éclipsent», a fait savoir le commandant de la PCR.

Et d’ajouter: «alors nous comprenons que c’est une façon de mettre du désordre sur la voie publique, alors que dans les missions de la PCR, il y a aussi celle de sécuriser et de rétablir l’ordre. Là on insiste sur la tranquillité publique, nous aimerions qu’il y ait de la tranquillité sur la voie publique, ce n’est pas un lieu où on doit commencer à faire des bruits de klaxons sans raison. C’est inciter seulement les gens pour rien alors qu’en gros il n’y a pas un problème». ACP/ODM

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