Kikwit : plus de 13.000 déplacés identifiés par le Fonds national des victimes sexuelles (Service urbain des actions humanitaires)

Kikwit, 20 juin 2024 (ACP).- 13.301 déplacés internes ont été identifiés à Kikwit, au Kwilu, sud-ouest de la République démocratique du Congo, par le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev), a-t-on appris jeudi de source administrative.

«Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité a identifié 13.301 déplacés internes dont 9.302 déplacés venant du Kwamouth au Maï-ndombe fuyant les conflits entre Téké et Yaka et 3.899 déplacés internes en provenance du Kasaï», a déclaré Tshibwabwa Tshimbalanga, chef de service urbain des actions humanitaires.

Il a expliqué que les déplacés du Kasaï avaient fui les conflits de Kamwina-Nsapu «de triste mémoire» en 2017, ajoutant que tous ces déplacés identifiés sont regroupés dans 9 sites à travers la ville, notamment le site d’État, Kazamba, Kanzombi, Kimpwanza, Carrière, Mwanga Dibaya, SEDEC et Kikwit 4.

Tshibwabwa Tshimbalanga a ajouté que le Fonarev va libérer les déplacés qui avaient fui la guerre de Kamwina-Nsapu dans le Kasaï, poursuivant que d’autres déplacés sont partis dans des villages environnants de la ville de Kikwit où ils s’en donnent aux travaux champêtres.

La ville de Kikwit se trouvant entre plusieurs provinces du pays accueille souvent des déplacés en provenance du Kasaï et du Maï-Ndombe à cause de beaucoup de mouvements de la population qui quitte Kinshasa jusqu’à la province du Haut-Katanga.

Le chef de service urbain a plaidé pour une intervention en matière d’hébergement, de la nourriture et des soins médicaux. La dernière aide de Fonarev envers ces déplacés était intervenue au mois de mai. ACP/

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