Kinshasa : perturbation lundi du transport en commun suite à la grève des chauffeurs des taxis et taxi bus  

Kinshasa, 22 novembre 2021 (ACP).- La population kinoise a vécu, lundi, des perturbations du transport en commun perturbée  sur l’ensemble du réseau routier de la ville de Kinshasa, suite à un mouvement de grève déclenché  par les chauffeurs des taxis et taxis-bus,   a constaté l’ACP, au cours d’une ronde dans  les communes de la capitale.

Déjà, aux premières heures de la matinée,  les arrêts de bus étaient inondées des usagers, particulièrement des écoliers, des étudiants, des travailleurs et des commerçants impatients d’attraper un moindre moyen de déplacement pourvu qu’ils progressent pour atteindre leur destination.

A des endroits tels que : la Place Bayaka, dans la commune de Kasa-Vubu, l’avenue des Huileries dans la commune de Lingwala, la Place Moulaert, la place Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili, les véhicules du secteur de transport en commun privé à destination du centre-ville se sont fait rares, hormis la présence des motocycles et des taxis qui profitent de la situation pour majorer le coût des trajets ou encore se permettent d’appliquer la pratique de « demi terrain », au détriment des usagers.

Dans d’autres communes, telles que : Masina, Lemba et Ngaliema précisément au quartier Pompage, l’on a aperçu des jeunes gens munis d’armes blanches  barricader les routes pour empêcher le passage de tout véhicule de transport en commun y compris les bus de la société TRANSCO, qui a été également rare sur certains tronçons du réseau.

Sur l’avenue du Tourisme, dans la commune de Ngaliema, cette opération «chauffeur vanda na ndaku» a été observée avec succès. Un groupe des chauffeurs empêchent d’autres taxis et taxis bus en posant des actes inciviques notamment les jets des pierres, la crevaison des pneus, etc. Cependant, les arrêts de bus sont bondés de monde cherchant à rejoindre leurs lieux de travail vaquer mais l’espoir d’attraper un taxi ou taxi bus.

Une grève de trois jours pour dénoncer les tracasseries policières

Par ailleurs, abordés par l’ACP, certains conducteurs ont affirmé avoir déclenché ce mouvement de grève pour dénoncer notamment les tracasseries dont ils sont victimes de la part des agents de la Police de circulation routière (PCR), qui impactent négativement sur les recettes journalières, les empêchant de répondre ainsi au besoin de mobilité des personnes et de leurs biens dans la capitale.

Ils se disent, en outre, victimes des tracasseries spécialement des agents de la division urbaine des Transports de Kinshasa dont ceux commis au contrôle des documents à bord des véhicules opèrent sans suivre les procédures reconnues en la matière, a fait savoir Jacques  Mandombe, un taximan évoluant dans sur le trajet  entre le carrefour de Victoire- centre- ville-Kintambo, ajoutant  que cette grève constitue également une manière d’interpeller les décideurs en l’occurrence l’autorité urbaine pour  la requalification du mandat des services de contrôle du secteur de transport en commun privé.

Réagissant  à cette situation du transport en commun, certains usagers ont fustigé le comportement peu patriotique et humaniste des chauffeurs taxi-bus et des motocyclistes qui se livrent à la majoration illicite des prix de transport, en demandant à l’Hôtel de ville et au ministère provincial des Transports d’imposer des sanctions sévères à l’endroit de ces conducteurs inciviques. ACP/Kayu/RNL/NKV/JFM/SGB/MMN

 

 

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