Kisangani : le contrôle technique a contribué à la réduction des accidents routiers

Kisangani, 17 février 2025 (ACP).– La prestation d’une société de contrôle technique a contribué à la réduction des cas d’accidents de circulation à Kisangani (Tshopo), dans le Nord-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP lors d’un entretien lundi.

« Le travail que fait la Société congolaise de contrôle technique des véhicules (SCCT) a impacté positivement sur la diminution des cas d’accidents de circulation routière dans la province de la Tshopo », a indiqué le chef du centre de la SCCT, Michée Nzuzi, sans appuyer par des chiffres. Il a ajouté tout de même que dans la ville de Kisangani par exemple, tous les engins qui passent leur contrôle technique font rarement des accidents.

« Si vous vérifiez bien, les engins qui font souvent des accidents sont ceux dont les propriétaires n’ont pas procédé à leur contrôle technique », a-t-il poursuivi.

Cette société vient de mettre en place, en partenariat avec le gouvernement provincial, un plan de sensibilisation pour toutes les couches de la population, en vue de permettre aux détenteurs des engins roulants de les faire contrôler. Car, cette société connaît beaucoup de difficultés, avec la réduction de la sollicitation de ses prestations depuis un certain temps. Pourtant le contrôle technique est une obligation légale.

« En 2024, nous n’avons pas pu atteindre mille véhicules pour le contrôle technique. Or beaucoup de véhicules circulent dans la province. Certains de ces véhicules, en provenance d’autres provinces en partance pour Kinshasa, transitent à Kisangani », a épinglé  Michée Nzuzi.

Pour lui, le contrôle technique est un examen objectif qui permet d’identifier les défaillances techniques d’un engin, qui peuvent porter atteinte aux usagers et à l’environnement. Ce travail nécessite l’usage des matériels adéquats.

« Nous avons beaucoup de matériels pour procéder au contrôle technique. Il y a la plaque de ripage pour vérifier la direction, les bandes de suspension pour vérifier l’ensemble de la suspension, le frein-mètre  pour vérifier l’efficacité de frein de stationnement et de service, les réglo-phares pour vérifier l’intensité lumineuse des phares, le pont élévateur pour vérifier les sous caisses de véhicules », a souligné le chef de centre de la société congolaise de contrôle technique des véhicules.

D’après lui, le protocole d’accord signé entre sa société et la province, a fixé le contrôle technique à vingt (20) dollars pour la moto, contre soixante-deux point cinq (62.5) dollars américains pour la voiture, la jeep, la camionnette, les mini-bus et bus déboursent quatre-vingt-sept point cinq (87.5) dollars américains, et les camions payent quatre-vingt-dix (90) dollars américains.

Notons que le contrôle technique des véhicules se fait deux fois par an, du 1er janvier au 30 juin et du 1er Juillet au 31 décembre. ACP/JF

Fil d'actualités

Sur le même sujet