Matadi, 28 septembre 2024 (ACP).- Un appel du ministre provincial de la pêche et élevage à la prise de conscience des détenteurs et propriétaires de chiens pour l’éradication de la rage par la vaccination annuelle a été lancé samedi à Matadi au Kongo Central (Ouest de la République démocratique du Congo), à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la rage, a appris l’ACP de source officielle.
« Pour éradiquer cette maladie, la prise de conscience des détenteurs et propriétaires de chiens pour la vaccination annuelle et régulière de ces derniers est la seule et l’unique action en amont à envisager », a indiqué le ministre provincial de la pêche et élevage du Kongo Central, Fiston Lubaki, dans son message à la population.
« Le 28 septembre de chaque année est célébré la journée de lutte contre la rage. Et celle-ci est une zoonose, une maladie transmissible du chien enragé à l’homme et rarement de l’homme au chien. Cette zoonose qui tue annuellement les hommes dans le monde est pour la plupart transmis à 95 pourcent par le chien. C’est une maladie la plus meurtrière du fait que si les symptômes de la maladie apparaissent sur l’homme, son issue fatale est inévitable », a ajouté Fiston Lubaki.
Il a fait part de l’action menée pour la lutte à travers trois ministères sectoriels qui ont présenté des techniciens actifs sur terrain, à savoir les relais communautaires (Reco) et les infirmiers pour le ministère de la santé, les agents communautaires de la santé animale (ACSA) et les assistants vétérinaires pour le ministère de la pêche et élevage et les agents de l’environnement.
Le ministre provincial a rappelé l’objectif fixé par l’OMS d’éradiquer cette zoonose d’ici 2030, raison pour laquelle, a-t-il noté, la RDC a souscrit dans le plan d’action national de lutte intégré contre la rage humaine transmise par le chien (PANLIRA), pour lequel la province du Kongo Central, par la cité de Kisantu, a été choisie comme lieu de lancement de la phase pilote pour toute la République.
Dans ce cadre, a-t-il poursuivi, les membres de la Croix-Rouge, les médecins chefs de zones, les inspecteurs de pêche et élevage des territoires concernés (Madimba, Songololo et Seke-Banza) ont été associés à cette phase qui a commencé par une formation de remise à niveau des techniciens sur la sensibilisation, la prise en charge tant de l’animal que de l’homme, suivi du lancement de cette phase ».
« Vacciner son chien, c’est protéger son entourage », a conclu le ministre provincial. ACP/