Mbanza-Ngungu, 31 juillet 2024 (ACP).- Le projet ‘’Autonomisation par la valorisation de l’entrepreneuriat agricole et rural (AVENIR), sensible à la nutrition, inclusif et résilient au changement climatique, a été mis en œuvre à Mbanza-Ngungu au Kongo Central (ouest de la République démocratique du Congo), a appris mercredi l’ACP d’un entretien.
«Il a pour objectifs de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et à l’amélioration de la nutrition des populations rurales des provinces entourant Kinshasa», a déclaré Mme Guylaine Matindi, la cheffe d’antenne d’ AVENIR/Mbanza-Ngungu .
Le projet AVENIR s’engage également à soutenir la transformation durable de l’agriculture familiale, y compris une meilleure gestion des ressources naturelles, contribuant à l’atténuation du changement climatique, l’amélioration des revenus et la diversité alimentaire des ménages ruraux des provinces entourant Kinshasa.
«Nous travaillons à travers l’entrepreneuriat, et avec des fédérations des producteurs agricoles du Kongo Central censés faire l’intermédiaire entre nous et la population», a indiqué la cheffe d’antenne du projet AVENIR/Mbanza-Ngungu, soulignant qu’il revient aux bénéficiaires, dans un cadre de concertation interprofessionnelle, de déterminer eux-mêmes, où seront les interventions du projet.
«Ce projet, qui vient après PAPAKIN qui était basé à faire des dons des entrepôts, marchés, chambres froides positives et autres, consiste plutôt à pousser la population rurale et agricole à développer l’esprit de l’entrepreneuriat au lieu d’attendre de bénéficier gratuitement des dons», a ajouté Mme Guylaine Matindi.
Ce projet du gouvernement congolais, dont le coût total de financement est de 213,5 millions de dollars américains, est mis en œuvre pour une durée de sept ans, soit de 2023 à 2030, a-t-elle souligné.
Ayant pour siège à Kikwit dans la province du Kwilu, le projet est active dans quatre provinces dont Kongo Central, Mai-Ndombe, Kwango et Kwilu ainsi que dans la périphérie de Kinshasa. Cette structure vise avant tout de toucher 50 % de femmes, 50 % de jeunes, 5 % de personnes vivant avec handicap et 0,5 % de peuples autochtones.
Ce projet est réalisé grâce à l’appui financier du Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Agence française de développement (AFD). ACP/C.L.