Kikwit, 12 novembre 2024(ACP).- Les activistes des droits de la femme de Kikwit (sud-ouest de la République du Congo) plaident pour la valorisation des droits de l’homme dans les résolutions et recommandations qui sortiront des états généraux de la justice qui se tiennent à Kinshasa, a appris mardi l’ACP dans un entretien.
«Nous plaidons pour la mise en valeur des droits de l’homme en général et ceux de la femme en particulier dans les différentes résolutions et recommandations à l’issue des travaux des états généraux qui se tiennent à Kinshasa, pour l’amélioration de la justice», a déclaré Mme Elyse Kiteso, activiste des droits de la femme à Kikwit.
Et d’ajouter: « c’est surtout sur la procédure d’arrestation que ces droits sont violés, notamment les présumées coupables sont victimes des plusieurs actes dégradants et déshonorants, les femmes et les mineurs sont mis dans les mêmes cachots etc.
Pour sa part, Victorine Bakela, souligne : «Nous dénonçons surtout les conditions de détention dans les maisons carcérales où les détenus dorment dans des conditions inhumaines et mangent difficilement. À cela s’ajoute d’autres pratiques d’antivaleurs à savoir : le monnayage des visites à ces lieux de détention, la torture entre les prisonniers etc.», avant d’insister sur l’amélioration des conditions dans les cachots.
Il faut noter que les travaux des états généraux de la justice qui se tiennent au Centre Financier de Kinshasa vont prendre fin le mercredi 13 novembre 2024. ACP/UKB