Kinshasa, 12 février 2021 (ACP).- Le directeur adjoint de communication au sein de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), Thérèse Molula, a sollicité, vendredi, au cours d’un entretien avec l’ACP les moyens conséquents auprès des autorités nationales pour la modernisation infrastructures routières en RDC en général et à Kinshasa en particulier.
D’après elle, seul l’Etat congolais, à travers le ministère des Transports et voies de communications, sa tutelle, peut mettre des moyens à la disposition de son service public en vue de contribuer à baliser toutes les routes de la capitale et celles des provinces. Elle a rappelé le rôle de la CNPR qui consiste à faire « parler la route » par l’implantation des panneaux de signalisation et le marquage au sol, de sensibiliser et de vulgariser les usagers des routes sur le code routier.
Mme Thérèse Molula a déploré le dernier accident survenu sur l’avenue du Tourisme, dans la commune de Ngaliema, malgré que cette route soit dangereuse par ses courbures, elle est, néanmoins, bien balisée avec des panneaux de signalisation, indiquant la vitesse de (40 Km/h) », a-t-ajouté. De son coté, M. Déogratias Ilunga, membre du bureau de communication de la CNPR, a laissé entendre que les textes de différents ministères impliqués dans le domaine routier sont clairs. « Toute entreprise qui gagne le marché d’une construction routière doit associer la CNPR en amont et en aval pour son expertise », a-t-il avancé, tout déplorant que bon nombre de celles-ci s’en passe et contourne la CNPR au profit des services non connus par l’Etat.
Il a indiqué que dans la nomenclature des accidents, on retient trois éléments susceptibles d’identifier la cause du drame : il s’agit premièrement de l’environnement ou le balisage du site qui est une responsabilité de la CNPR, deuxièmement l’état du véhicule à travers le contrôle technique ainsi que le comportement du conducteur lui-même (s’il est en état d’ivresse ou l’excès de vitesse), etc. ACP/Kayu/Nig
