Mbandaka, 28 janvier 2021 (ACP).- Le cadre de concertation provincial de la société civile de l’Equateur s’insurge contre l’arrêté du gouverneur de province portant fixation des frais scolaires pris délibérément en violation de la procédure ad hoc ainsi que de l’esprit et de la lettre de la circulaire réaménagée du Secrétaire général de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de 2019 encore en vigueur.
Dans une déclaration lue mercredi par son président, M. Fabien Mungunza, le cadre de concertation constate malheureusement qu’en ce qui concerne la clé de répartition des frais scolaires de cet arrêté, les quotités sont fixées alors que les dispositions pertinentes de la circulaire du Secrétaire général de l’EPST interdisent ces quotités et exigent que ces frais perçus restent au bénéfice des établissements scolaires.
Selon le cadre de concertation, l’arrêté de l’autorité provinciale constitue une exploitation éhontée à visage humain des parents déjà croupissant dans une pauvreté de masse où le seuil de celle-ci dans la province de l’Equateur avoisine 94%.
Par conséquent, il exige sans autre forme de procès l’annulation pure et simple de l’arrêté du gouverneur de province fixant les frais scolaires 2020-2021 pour le rendre conforme à la circulaire du Secrétaire général de l’EPST et la restitution immédiate et sans condition des quotités indûment déjà perçues.
Par ailleurs, le cadre de concertation constate avec amertume l’inertie caractérisée par la mauvaise gestion des frais académiques dans le chef de M. Makwa, directeur général de l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) à Mbandaka.
Pour une moyenne de 1.000 étudiants en quatre ans, révèle cette plate-forme, il se dégage une réalisation de 1.359.600$ US soit une moyenne annuelle de 339.900$ US et 33.990$ US par mois.
Le DG de l’ISDR/Mbandaka n’a rien construit si ce n’est que son enrichissement sans cause contrairement à ses prédécesseurs alors que l’effort de construction est perçu localement dans les frais académiques, renseigne le document.
Pour le cadre de concertation, son seul record est la déstabilisation du personnel tant scientifique, administratif, technique qu’ouvrier par des révocations intempestives et irrégulières comme son arme d’intimidations, en vue de légitimer sa mauvaise gouvernance et embaucher les siens.
Cependant, le cadre de concertation déclare le directeur général de l’ISDR/Mbandaka persona non grata à cause de sa mauvaise gouvernance jamais vécue depuis la création de cet institut d’enseignement supérieur dans la ville de Mbandaka, ajoutant qu’il en va de tout le comité de gestion dans le souci de l’avenir de cette institution-communauté.
Enfin, le cadre de concertation provincial de la société civile de l’Equateur déplore le fait vécu récemment en ce mois de janvier 2021 relatif à la flambée vertigineuse du pris d’un litre d’essence qui est passé de 2.200 FC à 10.000 FC sous la barbe des services de l’Etat pourtant régulateurs.
A cet effet, il met en garde les sociétés pétrolières implantées à Mbandaka, notamment Cobil, Engen et Triangle Energy ainsi que tous les autres intervenants du secteur et les ministères provinciaux concernés de mettre fin à toute manœuvre spéculative qui impacte négativement sur la population et la situation socio-économique de la province. ACP/ZNG/Awa