Les  désidératas du sénateur  Bamanisa  Saidi à presenter  au Chef de l’Etat  dévoilés

Kisangani, 22 octobre 2024 (ACP).- Les desideratas  du sénateur Jean Bamanisa Saidi à présenter au chef de l’Etat  qui est  attendu incessamment à Kisangani (Tshopo), dans le Nord -est de la République démocratique du Congo, étaient rendus  public lors d’un entretien avec la presse lundi à Kisangani.

<< Nous allons demander au chef de l’Etat et à la Première ministre de mettre à la disposition de la société nationale d’électricité de l’argent pour qu’elle recrute des  spécialistes en la matière >>, a dit Jean Bamanisa Saidi.

Et d’ajouter : << Nous ne voulons plus faire usage des tournevis. Nous voulons de nouvelles pièces, des nouveaux câbles, des transformateurs. Le projet coûterait cent soixante millions de dollars. J’ai vu les projets de Tshopo 1 et 2 avec leurs centrales. Nous attendons la Première ministre, le ministre de la Justice et les autres pour tirer au clair la situation de FRIVAO, toujours en rapport avec l’électricité >>.

Le sénateur Jean Bamanisa  a envisagé des solutions rapides au sujet de l’électricité à Kisangani.

<< Si on peut disposer des kits solaires dans des habitations, ça peut résoudre le problème de l’électricité. Nous allons le proposer aux autorités qui venaient d’ailleurs expédier ici trois groupes électrogènes pour produire trois mégawatts >>, a poursuivi le sénateur.

Par ailleurs, cet élu de la Tshopo a présenté un autre point de son agenda à l’assistance concernant concerne la Route nationale n°4 (RN4).

 << Nous avons vu les photos des machines destinées à ces travaux, qui sont en route pour Kisangani. Mais j’attends le ministre des Travaux publics et la société qui avait gagné le marché  parce que depuis la conclusion dudit marché, le lancement des travaux en février dernier, beaucoup de temps sont passés.  D’après mes observations, les machines qui arrivent ne sont pas appropriées pour travailler sur la route nationale n° 4. Il y’a des gens qui profitent de gagner des marchés pour faire porter la responsabilité au chef de l’état, si les choses n’évoluent pas >>, a encore dit Jean Bamanisa, avant d’appeler à l’implication de la société civile et de la presse pour que les choses puissent évoluer normalement.

<< Nous allons entrer en profondeur dans ce dossier le moment voulu, avant que nous puissions nous étaler là-dessus >>, a-t-il conclu. ACP/UKB

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