L’OVD annonce pour ce vendredi la pose de l’enrobé sur l’avenue de SECOMAF au quartier 1 à Ndjili

Kinshasa, 21 octobre 2021 (ACP).- L’ingénieur géomètre-topographe, chef de brigade lourde OVD / DPK, Ali Mundaya Mbemba a annoncé, jeudi au cours d’un entretien avec l’ACP, la pose d’enrobé sur  l’avenue SOCOMAF, dans son tronçon compris entre  la première  entrée au Quartier 1 (boulevard Lumumba) et l’avenue Kiluangu, long de trois kms dans la commune de N’djili.

Il a fait savoir que l’imprégnation a eu lieu jeudi après les essais de laboratoire sur la résistance de deux couches de la chaussée, à savoir les couches de fondation et de base pour vérifier si l’objectif est atteint, avant qu’arrive l’émulsion des bitumes vendredi, précisant que la première partie est déjà couverte de la couche de roulement.

« Le laboratoire sera ici d’abord pour faire des essais et vérifier si nous avons atteint l’objectif. Il faut voir d’abord le module de compactage si nous avons atteint la cible, c’est en ce moment que l’imprégnation intervient ce jeudi et vendredi interviendra la mise des enrobés de 5 cm et vous aurez votre chaussée en bonne et due forme », a précisé M. Mundaya.

Il a laissé entendre que les travaux qu’il dirige sur ce tronçon s’inscrit dans le cadre de l’opération qui venait d’être lancée récemment par le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro Muvunyi et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila  Mbaka dénommée « opération zéro trou  à Kinshasa».

L’Ir Mundaya a également fait remarquer que pour le district de Tshangu, l’OVD a déjà débuté les travaux au Quartier 1 à l’entrée de Ndjili dans son tronçon compris entre la première entrée et l’avenue Kiluangu.

Répondant à une question sur les genres des travaux exécutés sur le tronçon, l’Ir Ali Mundaya a indiqué que l’OVD en train de remettre en état la route, c’est-à-dire traite la couche de fondation, la couche de base et la couche de roulement ajoutant qu’en dehors de la chaussée, son office réhabilite les parois, les caniveaux, les accotements de la route et les bordures. Donc, il reconstruit certains tronçons en entier pour faciliter le trafic aux usagers et mettre fin aux embouteillages ».

  1. Mundaya a, en outre, déploré les mauvais pratiques sur la chaussée par les usagers citant entre autres le bouchage des ouvrages d’assainissement avec les immondices, jettent les débris et les déchets qui bloquent le passage l’écoulement aisé des eaux des pluies et de ménage.

L’eau étant l’ennemi numéro un de la chaussée, endommage la couche de roulement en créant des nids de poule et des bourbiers sur la chaussée, réduisant ainsi la durée de vie de la route.

« Partout où le caniveau est bouché, la chaussée est détruite, et partout où l’eau circule dans le caniveau, la chaussée est en bon état », a-t-il fait remarquer tout en demandant aux usagers de garder toujours propres les caniveaux.

  1. Mundaya a dénoncé également la réparation des véhicules sur la chaussée qui selon lui est prohibée par la règlementation routière en vigueur en République démocratique du Congo. « Lorsqu’on fait suinter les huiles ou l’huile hydraulique sur la chaussée, on raccourcit la durée de vie de la chaussée », a-t-il indiqué, tout en appelant les conducteurs à laisser libre la voie pour que les usagers passent librement. « Il ne faut pas laisser les eaux usées des parcelles couler sur la chaussée, cela est prohibé », a-t-il conseillé.

Répondant à une question sur les différentes sortes de la chaussé, M. Mundaya a indiqué qu’il y a deux types de chaussées, à savoir la chaussée rigide qui est construite en béton armé sur base du ciment et la chaussée bitumée moyennant des enrobés.

 La chaussée rigide tolère de l’eau et a une durée de vie plus longue, soit 20 à 25 ans mais moyennant un coût élevé, par rapport à la chaussée souple en bitume qui a une durée de 10 à 15 ans, si la route est bien entretenue. Les travaux de cette route vont durer 90 jours, rappelle-t-on.

ACP/Zng/Rnl/Fmb/NKV/TKM/MNI/SGB/NMM

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