Inongo, 27 juin 2025 (ACP).– Les travaux pour l’élaboration du plan de développement provincial et du programme d’actions prioritaires des années 2026 à 2030 pour la province du Maï-Ndombe ont été lancés vendredi au cours d’un atelier organisé jeudi à Inongo, chef-lieu de cette province du sud-ouest de la République démocratique du Congo, par le vice-gouverneur.
«La province du Maï-Ndombe doit être fière dans ce sens qu’un plan de développement est une boussole, un outil qui balise le chemin, la voie vers le développement. Une entité, un pays, une organisation sans un plan de développement risque de naviguer à vue parce que ses projets de développement doivent être orientés, canalisés et nous devons avoir un document de plaidoyer qui est celui que nous sommes entrain d’écrire aujourd’hui et qui tient compte de la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui, dans vision de développement, veut que notre pays puisse se développer à la base. Nous sommes dans le Maï-Ndombe pour avoir un document fédérateur de planification de toutes les priorités de développement de la province du Maï-Ndombe», a déclaré Daniel Epembe Bosango, secrétaire général du ministère des plans.
Et d’ajouter: «après avoir identifié tous les problèmes, après un diagnostic sévère et claire, on a compris les véritables problèmes de la province du Maï-Ndombe et aujourd’hui les experts sont mis en contribution pour élaborer un plan de développement provincial dont le processus se fait dans une approche participative réunissant tous les acteurs de la société civile, des secteurs privés, le monde scientifique,, les organisations non gouvernementales, les experts des ministères et les membres du gouvernement qui doivent veiller à ce que le plan de développement soit exécuté et mis en œuvre dans les jours avenir. Il faut avoir un programme d’actions prioritaires en définissant les projets susceptibles de booster le développement. Il a appelé les participants à l’assiduité dans le travail et une prise de conscience de leurs responsabilités».
M. Epembe est à la tête d’une forte délégation d’experts comprennant notamment ceux du PNUD, partenaire financier de ces assises qui vont durer dix jours.
ACP/ODM