Matadi, 11 juin 2025 (ACP).- Les services de la police foncière de la ville de Matadi, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, ont demandé d’être dotées de moyens nécessaires pour faire appliquer scrupuleusement la loi foncière, dont l’ignorance semble être à la base des conflits fonciers.
« Nous demandons au gouvernement tant national que provincial, de nous doter des moyens nécessaires, en vue d’appliquer scrupuleusement la loi, en ce qui concerne la gestion des terres dans la ville portuaire de Matadi, où la vente et l’occupation illicite des terrains, sont devenues sources de conflits fonciers », a déclaré Claude Tshitunga Mukendi, Chef de bureau de la police foncière, lors d’un entretien mercredi avec l’ACP.
«Le gouvernement doit nous aider à vulgariser cette loi qui date de plus de cinquante ans, et qui reste non connue comme il se doit, à l’endroit des propriétaires ou détenteurs des terres, acquises ou héritées d’une manière ou d’une autre », a insisté Claude Tshitunga, avant de signifier que la police foncière est là pour mettre de l’ordre aux règlements fonciers établis dans cette circonscription.
Il a ,en outre, souligné que cela est aussi l’une des causes de cette anarchie dont les gardiens des terres, des tierces personnes, vendent ou attribuent des portions des terres, par ignorance de la loi foncière. Par conséquent, il a suggéré que ces derniers doivent être accompagnés au moins d’un conseiller foncier, pouvant les aider à observer surtout l’article 53 de la loi foncière qui stipule que « la terre est un patrimoine imprescriptible et inaliénable de l’État », que personne ne peut s’en approprier, a-t-il conclu.
ACP/UKB