Médias : l’identification de la fausse information au centre d’un atelier à Mbujimayi

Mbujimayi, 23 février 2024 (ACP).- L’identification de la bonne et fausse information diffusée dans la presse en ligne, a été au centre d’un atelier de trois jours, organisé du 21 au 23 février, par l’Union des journalistes pour le développement (UJD), dans la salle de réunions de la Radio et télévision du tabernacle de Mbujimayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, au centre de la République démocratique du Congo.

« Nous avons parlé de l’identification de la bonne et fausse information diffusée dans la presse en ligne, et nous avons donné quelques indications en disant que l’information, même si c’est une nouvelle, un renseignement, elle doit être vérifiée, elle doit être honnête et bien recoupée par les professionnels des médias. C’est ainsi que nous avons donné quelques techniques pour identifier une information, notamment la vérification de l’auteur de  l’information, voir si la source est légitime, voir la date de publication, ne pas se fier aux images et vidéos diffusées dans les médias en ligne pour dire que l’information est vraie ou fausse, parce qu’en tant que journaliste, nous sommes obligés de vérifier l’information, croiser les sources afin de donner la bonne information au public », a déclaré Esther Ndalafina, intervenante et journaliste pratiquant.

L’intervenante qui a recommandé aux journalistes d’établir un climat de confiance entre les médias et le public, a par ailleurs demandé aux médias en ligne de ne pas se contenter d’être les premiers à donner des informations, plutôt être prêt à donner la vraie information parce qu’elle rend les médias crédibles. 

Parlant de la cyber presse qui constitue un grand danger, Mme Ndalafina a laissé entendre que la menace des médias en ligne réside dans la fausseté. « Aujourd’hui sur les médias en ligne, on trouve beaucoup de faussetés que ce qu’on diffuse dans les médias traditionnels. Cette menace semble être négligeable, mais elle est très grande. Le journaliste doit prendre son temps de vérifier l’information, parce que le journalisme est un métier exaltant, mais aussi à haut risque, il faut vérifier l’information pour ne pas finir sa carrière dans les mauvaises conditions », a-t-elle affirmé.

« Nous faisons un plaidoyer auprès de l’Union des Journalistes pour Développement, parce que pour le moment elle est la seule structure qui initie des formations et remise à niveau à l’intention des journalistes, qu’elle continue à sensibiliser les journalistes, parce que si les journalistes sont informés et savent ce qu’ils doivent faire dans leur métier, nous allons éviter ce que nous venons de déplorer. A tous les organes qui régulent le secteur médiatique, qu’ils continuent d’organiser les séances pédagogiques, parce qu’ils n’ont pas seulement le bâton pour frapper » a-t-elle conclu. ACP/Kayu

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