Mbuji-Mayi, 28 décembre 2023 (ACP).– Les préparatifs de la fête de la Saint Sylvestre vont bon train au regard de la grande fréquence des populations enregistrées devant les différents stands du marché central Bakwa Dianga, dans la commune de Dibindi, en ville de Mbujimayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, au centre de la République démocratique du Congo, où les marchands réalisent, selon certains d’entre eux qui se confiés jeudi à l’ACP, un mouvement régulier plus que durant la Nativité.
L’engouement sur ce marché est plus observé du côté de boutiques d’habillement où femmes, hommes et jeunes affluent pour se procurer les vêtements, afin de bien passer le Nouvel An.
« Comme vous le savez bien, le Nouvel An tombe ce lundi, nous accueillons beaucoup de clients qui viennent acheter les habits pour leurs enfants. C’est notre période aussi, nous vendeurs d’habits. Lorsque les gens achètent beaucoup plus les vêtements, cela nous permet aussi de bien passer cette journée ensemble avec nos enfants. La fréquence d’achats de loin différente de celle d’autres jours ordinaires », a déclaré Merveille Mudimbi, vendeuse d’habits au marché Dibindi
Quelques parents rencontrés sur place affirment que la situation économique n’est pas stable dans le pays, mais qu’ils fournissent des efforts pour que leurs enfants s’habillent tant soit peu, afin d’éviter de les frustrer. « Les enfants doivent se réjouir aussi, malgré cette crise. Nous nous efforçons pour acheter au moins un vêtement d’un prix abordable, au lieu de laisser les enfants passer cette journée en méditation. Si notre Etat posait un geste en faveur de nos maris avant samedi, nous allons mieux préparer cette journée », a déclaré Marie Kalanga, ménagère.
Du côté de la vente des vivres, il s’observe un faible taux d’achat des produits à forte consommation pendant les périodes festives comme les haricots toutes catégories, bananes plantains, pomme de terre, épices pourtant disponibles sur le marché.
« Nous avons remarqué un certain comportement chez les acheteurs. Contrairement aux années antérieures, où à 4 ou 3 jours de la nouvelle année, les gens venaient acheter déjà les haricots, les épices pour stocker, mais cette année, nous avons remarqué qu’ils n’achètent pas les bananes plantains, les pommes de terre, les haricots. Ils sont plus concentrés à l’achat des habit…Mais nous gardons toujours espoir que même le dimanche 31 décembre, les gens viendrons acheter pour nous permettre aussi d’aller fêter lundi », a fait remarquer Thérèse Kanyeba, marchande. ACP/Kayu