Bukavu, 20 janvier 2024 (ACP).- Une structure citoyenne a évalué au cours d’un atelier à Bukavu, province du Sud-Kivu, (est de la République démocratique du Congo) le processus électoral de 2023 avec les parties prenantes, a appris l’ACP samedi de la société civile.
« Le réseau d’innovation organisationnel (RIO) a jugé bon d’organiser cette rencontre d’évaluation du processus électoral afin de proposer des éléments des reformes qui pourront améliorer le prochain cycle électoral mais aussi offrir un cadre d’échange entre parties prenantes (parties politiques, les organisations de la société civile, la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) et les mouvements citoyens) sur le processus électoral », a déclaré Rodrigue Tombo, chef de projet de cette structure.
Présent à cette activité, la secrétaire exécutif de la Ceni/Sud-Kivu, Pius Bikungu, a fustigé le fait que sur le territoire national seulement 65 femmes ont été élues députées nationales sur les 477 sièges et que seulement une seule femme sur les 44 sièges au Sud-Kivu.
Séance tenante, les parties prenantes ont attribué les contestations post-électorales au niveau national, au nombre exorbitant des candidats aux différents niveaux soit 1634 députés nationaux à Bukavu sur 32 sièges, 21273 candidats députés provinciaux sur 44 sièges et 1145 conseillers communaux sur 27 sièges à pourvoir, soit 9 sièges pour chaque commune à Bukavu.
Parmi les éléments de réforme pour une amélioration du cycle électoral prochain ont figuré l’augmentation du pourcentage du seuil de représentation à 10% au niveau national pour diminuer l’accru des candidats qui se présentent pour le simple plaisir de prestige. ACP/KKP