Sud-Kivu : éviter la pollution de l’eau pour coexister avec les hippopotames (Société civile)

Kamanyola, 25 mai 2024 (ACP).– L’évitement de la pollution de l’eau a été proposé samedi au cours d’un entretien, comme l’une des mesures préventives pour coexister avec les hippopotames de la rivière Ruzizi au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Le reboisement d’arbres d’agroforesterie, l’évitement de la pollution de l’eau, de l’air et de la végétation sont également des mesures préventives importantes pour coexister avec les hippopotames de la rivière Ruzizi », a déclaré Pierrot Tchombe, porte-parole de la société civile environnementale de la cité de Kamanyola.

« Ces animaux ne sont pas nuisibles par nature. Il est possible de coexister pacifiquement avec eux si nous prenons des mesures pour les protéger et protéger nos cultures », a-t-il ajouté.

M. Tchombe, a également préconisé le respect d’une zone de sécurité de dix (10) mètres le long de la berge pour faciliter cette coexistence pacifique avec les hippopotames.

D’après lui, la résolution du conflit homme-faune nécessite une collaboration étroite entre les autorités, les organisations de conservation, les communautés locales et les scientifiques.

« La résolution de ce conflit homme-faune nécessite une collaboration étroite entre les autorités, les organisations de conservation, les communautés locales et les scientifiques. En œuvrant ensemble, il est possible de trouver des solutions durables qui garantiront la sécurité des populations et la préservation des hippopotames, éléments essentiels de l’écosystème de la région », a-t-il dit.

Plus de dix hectares de champs de riz, cinq hectares de cultures maraîchères et dix autres hectares de cultures variées ont déjà été ravagés par les hippopotames, selon la société civile locale. A côté de ces dégâts matériels, il y a eu aussi des incidents humains rapportés dans la plaine littorale de la Ruzizi. ACP/KKP

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