Sud-Kivu : lancement d’un projet pour des solutions durables en faveur des réfugiés burundais (International rescue committee)

Uvira, 22 juin 2024 (ACP).- Le projet Umoja, visant des solutions durables en faveur des communautés hôtes et des réfugiés burundais vivant hors du camp dans les territoires d’Uvira et Fizi (Sud-Kivu, Est de la République démocratique du Congo), a été lancé vendredi à Uvira, a constaté l’ACP.

« Nous sommes venus pour lancer ce projet qui est financé par l’Union européenne pour un montant de 3.500.000 Euros, qui va offrir des solutions durables aux communautés hôtes et aux réfugiés burundais dans le territoire d’Uvira et de Fizi », a déclaré Jean Gabriel Carvalho, directeur adjoint de programme de l’organisation International rescue committee (IRC).

M. Carvalho a ajouté que la solution durable vient renforcer la résilience des communautés hôtes et des réfugiés burundais avec l’objectif de renforcer tout ce qui concerne la cohésion sociale, la cohabitation pacifique et l’accès au service, mais aussi la résilience de ces communautés vulnérables à travers des actions qui vont renforcer leur moyen de subsistance.

De son côté, Robert Bahigika, coordonnateur-terrain de l’IRC Tanganyika et Sud-Kivu, a fait savoir que ce projet vise à promouvoir l’autonomisation et la cohabitation pacifique des communautés des territoires d’Uvira et de Fizi.

« Le projet a comme cible 7.000 personnes de manière directe, et plus d’une quarantaine de milliers de personnes de manière indirecte, mais également il voudra soutenir aussi plus les communautés locales et les réfugiés », a-t-il dit.

Jeanne d’Arc Chakupewa, cheffe de bureau unique de la mairie d’Uvira, représentant l’autorité urbaine empêchée, a remercié pour sa part l’Union européenne pour avoir accompagné l’Etat congolais dans le défi lié au mouvement de la population, avant de saluer l’accord tripartite entre la RDC, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Burundi.

La cheffe de bureau unique de la mairie d’Uvira (au milieu)

« Nous attendons de vous le rapport d’auto évaluation à mi-parcours, mais aussi la présence de l’autorité pour bien faire le suivi de près ou de loin pour la réussite de ce projet », a-t-elle fait remarquer, avant de lancer une interpellation aux organisations de mise en œuvre.

« Il ne faut pas que cet argent, au lieu de servir la population, puisse être détourné pour enrichir ceux-là qui n’étaient pas ciblés par le projet », a insisté Mme Chakupewa.

Notons qu’International rescue committee (IRC) est l’une des organisations qui vont exécuter ce projet, en collaboration avec l’Association des volontaires pour le service international (AVSI) et le conseil des organisations féminines agissant en synergie (COFAS).

ACP/C.L.

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