Uvira, 20 août 2024 (ACP).- La communication et la visibilité d’une organisation de base a fait l’objet, mardi, à Uvira au Sud-Kivu en République démocratique du Congo, d’une session de formation des structures communautaires féminines, des juristes et para juristes animateurs des cliniques juridiques, a constaté l’ACP.
« L’objectif de cette formation de deux jours est de renforcer les compétences en communication des organisations féminines, des para juristes et des animateurs des cliniques juridiques pour améliorer leur interaction avec la communauté et les autorités locales, en vue de promouvoir la paix et la justice dans le cadre des Matching Grants et des activités de médiation » a déclaré Clarisse Nabintu, projet manager de l’organisation internationale Cordaid.
Elle a ajouté que cette formation proposée aux réseaux des structures communautaires des femmes en territoire de Kalehe et à Uvira, vise à accroître leurs capacités en matière de communication stratégique, communication avec la communauté, d’engagement communautaire, et de développement des Matching Grants.
A l’en croire, ces assises faciliteront également la familiarisation aux différents outils de média et de communication pour influencer leurs participations au processus décisionnel au sein de leurs entités respectives, tout en renforçant le rapprochement avec les autorités locales et la cohésion sociale.
Clarisse Nabintu a fait savoir que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Justice et paix durable pour les femmes et jeunes filles de la province du Sud-Kivu, territoire/ville d’Uvira et territoire de Kalehe. Projet financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, représenté par le Centre de crise et de soutien (CDCS), mis en œuvre par l’organisation internationale Cordaid en partenariat avec la Dynamique des femmes juristes (DFJ).
« Ce projet vise à renforcer la promotion des droits des femmes et des jeunes filles en les impliquant directement dans la résolution des problèmes de sécurité et de justice au sein de leurs communautés. Leur participation active est essentielle pour induire un changement de comportement tant chez les autorités locales que parmi les membres de la société civile, favorisant une meilleure observance des droits des femmes » a-t-elle dit.
Elle a fait remarquer que ce projet aspire à créer un modèle reproductible au-delà des zones initiales d’intervention, avec l’objectif global de contribuer à une paix durable par la promotion de la cohésion sociale, l’accès des femmes et jeunes filles à la justice, et le rapprochement entre les autorités locales et les communautés de la ville d’Uvira, du territoire de Kalehe et du territoire d’Uvira. ACP/JF