Sud-Kivu : l’évitement de la pollution de l’eau permet  une coexistence avec les hippopotames

Kamanyola, 26 mai 2024 (ACP).– L’évitement de la pollution de l’eau a été proposé samedi au cours d’un entretien, comme l’une des mesures préventives pour coexister avec les hippopotames de la rivière Ruzizi, au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Le reboisement d’arbres d’agroforesterie, l’évitement de la pollution de l’eau, de l’air et de la végétation sont également des mesures préventives importantes pour coexister avec les hippopotames de la rivière Ruzizi », a déclaré Pierrot Tchombe, porte-parole de la société civile environnementale de la cité de Kamanyola.

« Ces animaux ne sont pas nuisibles par nature. Il est possible de coexister pacifiquement avec eux si nous prenons des mesures pour les protéger et protéger nos cultures », a-t-il ajouté.

M. Tchombe a préconisé le respect d’une zone de sécurité de dix (10) mètres le long de la berge pour faciliter cette coexistence pacifique avec les hippopotames.

Il a dit que la résolution de ce conflit homme-faune nécessite une collaboration étroite entre les autorités, les organisations de conservation, les communautés locales et les scientifiques.

« En œuvrant ensemble, il est possible de trouver des solutions durables qui garantiront la sécurité des populations et la préservation des hippopotames, éléments essentiels de l’écosystème de la région », a-t-il poursuivi.

Plus de dix hectares de champs de riz, cinq de cultures maraîchères et dix d’autres cultures variées avaient déjà été ravagés par les mammifères. Outre ces dégâts matériels, il y a également eu des incidents humains dans la plaine littorale de la Ruzizi. ACP/C.L.

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