Uvira, 1er novembre 2024 (ACP).- Le paiement des primes des prestataires de santé a fait partie de l’assistance d’une association des femmes au système de santé à Fizi et à Uvira, au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi de source associative.
«Ce soutien implique le payement des primes des prestataires de santé pour les structures médicales appuyées, la construction, réhabilitation et équipement des infrastructures sanitaires (maternités, morgues, hangars, zones de déchets, latrines, et autres), l’approvisionnement régulier des médicaments et intrants médicaux, la distribution des intrants nutritionnels», a déclaré Jean Jacques Mapenzi, chargé de projet de l’Association des femmes pour la promotion et le développent endogène (AFPDE).
Et d’ajouter: «la réhabilitation du tronçon routier Ndolera-Buheba long de 20 km en chefferie des Bafuliru, territoire d’Uvira et dont les travaux sont en cours et la prise en charge médicale des enfants exposés à la malnutrition et à d’autres maladies».
Il a signalé que le programme d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH), l’AFPDE s’attache à la construction des infrastructures hydrauliques afin de porter solution à des défis liés à l’eau dans de nombreuses localités de la zone de santé de Lemera, Ruzizi, Nundu et Fizi.
«Des pompes fonctionnant à l’énergie solaire sont ainsi installées dans la zone de santé de Ruzizi afin que des communautés entières puissent avoir accès à l’eau salubre et gérer elles-mêmes et en toute sécurité leur approvisionnement en eau», a encore fait savoir M. Mapenzi, avant de relever que les défis causés par les guerres et conflits à répétition laissent de grands besoins.
«Ce qui continue d’accroitre la vulnérabilité de la majeure partie de la population», a-t-il précisé.
La province du Sud-Kivu est l’une des entités avec des crises humanitaires qui continuent à fragiliser l’Est de la République démocratique du Congo depuis 1996.
Après des décennies de conflit, la population connait de nombreuses difficultés dont la destruction des infrastructures économiques, sanitaires, agricoles et routières, les catastrophes naturelles et les violations des droits humains.
La complexité de ces crises souligne à quel point il est essentiel de répondre aux besoins humanitaires immédiats tout en investissant dans les services de base, signale-t-on. ACP/ODM