Kisangani, 11 juin 2024 (ACP).- La multiplicité des barrières et les tracasseries administratives des services étatiques commis aux postes de contrôle sur la RN4 en territoire de Banalia à Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo), inquiète la population, a dénoncé mardi, un acteur de la société civile.
« Au niveau de PK 18, il y a le poste de contrôle de la DGRPT. Arriver au PK 36, on retrouve la police de circulation routière. Au PK 2 du chef-lieu de Banalia, il y a 3 services de l’Etat dont la PCR, TRANSCOM et FARDC qui exigent à tout passant la carte d’électeur et 1000fc avant de retirer la carte d’électeur », a indiqué Blaise Maindi de la société civile à Banalia, dans un entretien avec l’ACP.
Et de renchérir : » une fois traverser la rivière Aruwimi, vous trouvez une autre barrière des militaires de la force fluviale qui font la même opération des tracasseries. A Kole, il y a la PCR aussi, arriver à Tele vraiment là c’est comme s’il s’agit d’une frontière entre deux pays avec plusieurs services de sécurité ANR, DSF, Police, T2 et le Transcom« .
Selon lui, les usagers de cette route souffrent sérieusement avec les pratiques auxquelles ces différents services se livrent celles de rançonner au quotidien les passants.
Suppression des barrières pour permettre à la population de bien circuler
Pour mettre fin à cette récréation et permettre à ce que la population et usagers de cet axe de bien circuler sans aucune inquiète, cet activiste des droits humains demande au gouverneur de province de la Tshopo de supprimer toutes les barrières de tracasseries, en sanctionnant sévèrement les auteurs de cette pratique.
Il sied de signaler que, la gouverneure honoraire de province de la Tshopo, Madeleine Nikomba Sabangu, avait ordonné en 2023 la suppression d’une barrière érigée illégalement au point kilométrique 58 sur l’axe Kisangani-Lubutu. ACP/C.L.