Tshopo : un relâchement des gestes barrières contre la covid-19 à Kisangani

Kisangani, 23 janvier 2021 (ACP).-  La province de la Tshopo est répertoriée parmi les provinces de la RDC touchées par la pandémie à coronavirus.

Selon le bulletin épidémiologique du Comité multi sectoriel de la riposte à la pandémie du covid-19 publié jeudi 21 janvier courant, la province de la Tshopo a déjà enregistré 100 cas. Depuis la mise en application de couvre-feu dû à la deuxième vague de covid-19, en date du 18 décembre 2020 dernier, la population observe effectivement cette disposition. Mais ce qui est quand même préoccupant constate l’ACP, du matin jusqu’au soir avant le début de couvre-feu, les habitants du chef-lieu de la Tshopo n’observent pas tellement toutes les mesures barrières pour empêcher la propagation de cette maladie. Peu de gens portent le masque dans des lieux publics notamment au marché central de Kisangani, considéré comme un grand centre de négoce. Pas de distanciation physique. On observe de plus en plus un relâchement de lavage régulier des mains au regard d’absence des dispositifs de lavage des mains dans plusieurs endroits, voire devant les magasins contrairement à la première vague.

L’on observe également une sorte de révolte de la part de population. Dans plusieurs quartiers de Kisangani, l’altercation entre la police et la population est enregistrée. Souvent il est difficile que les gens s’en ferment dans leurs maisons à 21 heure. Ici et là, chacun préfère rester devant sa maison pour prendre de l’aire. Conséquence, les tirs de sommation sont attendus nuitamment. La ville de Kisangani a déjà enregistré les effets corollaires du couvre-feu. Les inciviques en ont déjà profité pour opérer à mains armées et le dernier cas enregistré, est celui de l’attaque de la police le premier janvier vers 20h45′, dans un restaurant-bar où le gaz lacrymogène était tiré à l’intérieur, causant ainsi pillage de plusieurs biens de valeur. Un sous-officier de la PNC a été déféré devant la justice pour répondre de ses actes. Par ailleurs, une reprise clandestine des enseignements est constatée dans plusieurs écoles, surtout privées dans la ville de Kisangani. Les élèves de la terminale du primaire comme du secondaire, suivent les cours, sous prétexte de devancer les lacunes ou le retard qui pourra être enregistré par rapport au programme d’enseignement. ACP/CL/KJI

Fil d'actualités

Bendélé Ekweya té

Pas un centimêtre 1Cm

Tous unis derrière nos forces armées

Sur le même sujet