Haut-Uélé: le gouverneur préoccupé par le manque de matériels à l’hôpital général  de Niangara

 Isiro, 1er oct. 2024(ACP).- Le gouverneur de la province du Haut-Uélé, (Nord-est de la République démocratique du Congo) s’est dit mardi préoccupé par la vétusté et le manque de matériels à l’hôpital général de référence  Niangara, lors d’une itinérance dans ce territoire.

« Je constate que le bâtiment de l’hôpital général de référence de Niangara construit depuis 1911, est dans un état de délabrement et qu’il faut absolument intervenir  dans les jours avenirs mais aussi l’hôpital n’a pas assez d’équipements nécessaires », a déclaré Jean Bakomito, gouverneur de la province

« Il y a beaucoup de difficultés dans lesquelles le corps médical travaille, les malades sont reçus dans des conditions difficiles,  mais beaucoup d’efforts sont faits et ça nous interpelle.  J’ai l’avantage de visiter cet hôpital avec le vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru, qui est  l’élu du territoire de Niangara. Nous avons vu et constaté ensemble tout ce qui a ici, il faut un désherbage, l’ambulance, il faut des lits et des mousses, des médicaments, et tout ce qui manque », a-t-il ajouté.

M. Bakomito a indiqué que cette situation interpelle tellement. « Ainsi, il faut voir dans quelles mesures de pouvoir apporter quelques solutions dans les mois qui viennent,  afin que la population de Niangara puissent bénéficier des soins de qualités, et c’est le vœu du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il affirmé.

De son côté, le vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, a,  à cette occasion, procédé au paiement des factures des accouchées et des quelques patients internés dans cette structure sanitaire.

M. Kezamudru a rassuré de transmettre le rapport sur les besoins pour permettre le bon fonctionnement de cet hôpital public.


« Nous avons une joie extrême.  C’est une opportunité que nous n’avons jamais saisie d’exprimer nos problèmes. On a exprimé les besoins et on a capté l’attention de l’autorité provinciale pour nous écouter.
Aujourd’hui on maintient 67 lits  sur le 100 qui existaient. Tout est détruit, et tout est délabré », a précisé le Dr Isac Tandro Yokoba, médecin responsable de l’hôpital général de référence de Niangara.
ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet