Kananga, 6 avril 2025(ACP).-Six(6) zones de santé ont été certifiées au programme Fin de la Défécation à l’air libre (FDAL) en raison de l’observance des normes en la matière au Kasaï Central, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP samedi de source administrative.
« Quatre (4) zones de santé du territoire de Dibaya et 2 autres de celui de Lwiza se sont distingués parmi les 36 de la province en dépit de la sensibilisation de la population et des sessions de renforcement des capacités des autorités administratives, des leaders communautaires, des membres de la société civile, etc », a déclaré Théodore Mulumba, coordinateur provincial de l’Environnement.
Selon lui, les zones de santé certifiées ont satisfait aux exigences fixées par le gouvernement en la matière afin de lutter contre les maladies feco-orales à la base de l’augmentation de taux de mortalité au pays.
M. Mulumba a rappelé les axes principaux du FDAL consistant depuis 2020 au Kasaï Central pour chaque ménage à construire une toilette hygiénique, avant d’inviter les zones de santé en retard à mettre les bouchées doubles pour se rattraper.
Le coordonnateur provincial de cette structure a indiqué que son service étant engagé à intensifier des séances de formation, « tout doit être mis en œuvre pour que le Kasaï Central défende valablement sa place de province pilote en cette matière ». Le programme a une durée indéterminée, tandis que les formateurs du Kasaï Central ont été déployés dans d’autres provinces pour leur expertise avérée.
La problématique de la défécation à l’air libre (DAL) reste au centre des préoccupations du Gouvernement et singulièrement du ministère de l’Environnement et Développement durable, au regard de son impact négatif sur l’environnement, la santé publique et le développement social. L’intervention du gouvernement sur la lutte contre cette problématique est axée vers la mise en œuvre non seulement des approches innovantes susceptibles d’améliorer l’accès de la population congolaise aux latrines hygiéniques mais également à garantir la durabilité de ces latrines et les technologies adaptées à toutes les couches sociales pour leurs constructions.
La possession de la latrine dans chaque ménage, son utilisation et son nettoyage ainsi que les bonnes pratiques de l’hygiène, telles que le lavage des mains, constituent des éléments essentiels pour l’éradication de la DAL et cela impact sur la réduction de taux de contamination aux maladies dues au péril fécal, telles que le choléra, la bilharziose, les infections intestinales, la fièvre typhoïde, etc, selon les experts du ministère de l’environnement.ACP/