Kinshasa, 24 juin 2025 (ACP).- La prévention a été préconisée mardi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, comme meilleur traitement du paludisme, au cours d’une conférence organisée à l’Université technologique Bel Campus sous le thème «la physiopathologie, diagnostic et traitement du paludisme en RDC».
«Nous préconisons la prévention comme meilleur traitement du paludisme. Elle passe par l’utilisation des moustiquaires imprégnés, l’assainissement de l’environnement, et l’utilisation du vaccin qui a déjà débuté dans quelques zones de santé du pays, notamment dans la province du Kongo Central», a indiqué le Dr Hippolyte Situakibanza, orateur.
«Cette journée a permis aux futurs médecins qui sont à ce jour apprenants en la faculté de médecine de mieux prendre en charge le paludisme. Nous avons également montré comment poser le diagnostic et comment soigner la malaria dans toutes ses formes (simples et graves)», a-t-il ajouté.
Selon cet enseignant, l’objectif de cette journée est de sensibiliser les personnels de santé à mieux prendre en charge la malaria en se conformant aux nouvelles avancées scientifiques.
Pour lui, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont plus vulnérables à la malaria, à cause de leur faible immunité. Raison pour laquelle, ces deux catégories doivent être suivie avec rigueur, afin d’éviter les conséquences graves et certaines complications, notamment l’avortement, l’accouchement prématuré, l’anémie, etc.
La RDC est l’un des pays les plus touchés par cette maladie, qui reste la principale cause de décès, notamment chez les enfants. 21.695 décès liés au paludisme ont été enregistrés en 2024 en RDC, selon les statistiques révélées par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). ACP/ODM