Kinshasa : le projet de réponse à l’épidémie de Monkeypox au centre d’un atelier

Kinshasa, 26 Février 2024 (ACP).- Le projet de réponse à l’épidémie de Monkeypox (variole de singe) dans les zones de santé de Tunda, Kindu, Kailo et Kibombo, dans la province du Maniema, (Est de la RDC), a été au menu d’un atelier  de capitalisation, lundi à Kinshasa, a-t-on appris de source sanitaire. «Cet atelier de capitalisation est un cadre de partage d’expériences sur le projet de réponse à l’épidémie de Monkeypox effectuée par l’organisation médicale « Alima » (Alliance for international medical action), l’institut de médecine tropicale d’Anvers (Belgique) et l’institut national de recherche biomédicale (INRB) », a déclaré le Dr Mayoum Barka Baweye, chef de mission de l’ONG Alima en RDC.  Il a indiqué que cette rencontre a permis de mettre en lumière les aspects médicaux observés et essentiels sur la transmission, la prise en charge  et la gestion opérationnelle de cette maladie. Il a fait savoir que cette activité vise trois points, à savoir porter la question du Mpox au niveau politique, afin de trouver un engagement de la part des autorités, la mobilisation technique et financière de la part des partenaires pour lutter contre cette maladie, et la mise en place d’un plaidoyer avec la participation de la communauté pour inverser la tendance. Pour sa part, le Dr Christian Ngandu, représentant du directeur général de l’institut national de santé publique (INSP), a fait savoir que cet atelier a permis aux participants de réunir tous les efforts en rapport avec la réponse à l’épidémie de  Monkeypox en RDC, afin d’actualiser le plan d’action d’incidence. « Nous avons capitalisé les leçons apprises en rapport avec la survie et la prise en charge des patients. Que le nouveau plan qui sera élaboré soit inspiré de tous ces aspects pour la nouvelle riposte au Mpox dans notre pays », a-t-il dit. Par ailleurs, le Dr Anaclet Kianga, chef de bureau en formation sanitaire à la division provinciale de la Santé du Maniema a indiqué que cette province fait face à beaucoup de difficultés de riposte à cette maladie. Il s’agit notamment de l’absence du Comité de lutte contre le Mpox, du centre d’isolement et de traitement adapté, de la faible vulgarisation du protocole de prise en charge et du soutien psychologique pour les personnes infectées. Financée par la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire (DG-ECHo), cette activité a aussi connu la participation des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé dont CDC Atlanta, l’Usaid et l’OMS. ACP/

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