La capacité des sciences pour la gestion des tourbières du Bassin du Congo

Kinshasa, 04 septembre 2024 (ACP).-  L’augmentation de la capacité des sciences pour la gestion des tourbières du Bassin du Congo a été recommandée mercredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’une matinée scientifique organisée par l’Ecole régionale de l’eau de l’Université de Kinshasa.

« Nous devons augmenter la capacité des sciences en RDC, pour mieux gérer les tourbières du Bassin du Congo. Il faut aussi soutenir la recherche, afin de vendre notre visibilité », a déclaré le Dr Christina Dargie Creta de l’Université Leeds au Royaume Uni. « Il est important que l’investissement adéquat puisse accompagner les chercheurs sur les travaux futurs dans leur cadre de la recherche, car il y a besoin de pouvoir conserver les tourbières », a dit le prof Tshimanga, directeur de l’école régionale de l’eau.

« Cependant, il y a aussi besoin de pouvoir exploiter des ressources naturelles pour le bien-être économique. Nous donnons l’opportunité d’apprendre et d’échanger sur les tourbières avec l’une des pionnières de la recherche approfondie sur les tourbières du bassin du Congo », a-t-il rencheri.

Il a indiqué qu’aujourd’hui, il y a les chiffres sur les tourbières au Kongo central en termes de superficie estimée à 167.000 kilomètres carrés entre le Congo Kinshasa et le Congo Brazzaville. En termes de stocks de carbones, cela représente plus ou moins 30,6 giga tonnes de profondeur. Les tourbières représentent potentiellement l’un des moyens les plus solides pour lutter contre le changement climatique. ACP/

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