La presse congolaise sensibilisée à la promotion et à la défense de  l’allaitement maternel exclusif

Kinshasa, 20 Août 2020 (ACP).- Le Programme national de nutrition (PRONANUT), en partenariat avec l’ONG « World vision » a sensibilisé jeudi à Kinshasa, au cours d’une matinée scientifique, la presse congolaise à la promotion et à la défense de l’allaitement maternel, qui est une arme efficace contre la malnutition, a constaté l’ACP.

Le directeur du PRONANUT, Bruno Bindamba, qui a procédé à l’ouverture de cette séance de travail, a rappelé que cette matinée a été organisée à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel allant du 17 au 24 août 2020.

A son tour, le Dr Philippe Ngenda, représentant la haute hiérarchie de «World vision », a fait savoir que tous les journalistes participant à cette matinée scientifique seront édifiés  sur l’importance et les avantages de l’allaitement maternel exclusif, ce qui contribuera efficacement  de toucher à grande échelle une masse importante de la population.

Au regard du contexte actuel dû à la pandémie de Covid-19, la presse constitue le seul canal de l’espoir permettant à véhiculer les messages de la sensibilisation à l’allaitement maternel exclusif, a-t-il dit.

L’allaitement maternel exclusif consiste à nourrir uniquement l’enfant du lait maternel pendant les six mois qui suivent sa naissance. Le lait maternel composé de plusieurs atouts nutritifs et de l’eau à 88%, a souligné l’orateur, est un élément essentiel pour la bonne croissance de l’enfant durant cette période. Il renforce le système immunitaire de l’enfant contre les maladies et  le lien affectif entre la mère et l’enfant.

L’allaitement maternel présente des avantages non seulement pour les nourrissons, mais  également pour la mère et la communauté. Pour la mère, l’allaitement maternel constitue, par exemple, une méthode contraceptive, permettant d’espacer les grossesses.

Sur le plan communautaire, un allaitement maternel exclusif dispense la communauté de plusieurs maladies et permet d’éviter des pertes économiques dues aux dépenses que peuvent engendrer la malnutrition lorsque l’enfant est mal nourri.

Par ailleurs, un enfant mal nourri durant ces 1.000 premiers jours, est exposé à une mauvaise croissance et aux dommages cérébraux irréversibles.

Aujourd’hui, plus de la moitié des enfants congolais sont victimes de la malnutrition à cause du non respect de l’allaitement maternel exclusif, a indiqué M. Bruno Bindamba.

Deux types de la malnutrition sévissent en RDC, notamment la malnutrition chronique (non traitable mais qu’on peut prévenir) et la malnutrition aigue qui peut être guérie mais qui se révèle couteux. Vingt-une (21) provinces sur les vingt-six (26) que compte la RDC sont frappées par la malnutrition, a indiqué un des orateurs. ACP/ODM/Awa

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