Mbuji-Mayi, 23 février 2025 (ACP). – Le reboisement et la consommation de l’énergie solaire ont été présentés comme des solutions pour s’adapter au réchauffement climatique qui frappe l’environnement, lors d’un entretien avec un spécialiste en environnement, vendredi à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, centre de la République démocratique du Congo(RDC).
« Mais comment nous adapter, c’est ce que nous recherchons maintenant. On nous demande aussi de reboiser dans nos parcelles, dans nos champs. Il faut faire l’agroforesterie pour essayer de créer un changement ou recréer une résilience et de ne pas produire beaucoup de gaz à effet de serre », a déclaré Pr Raymond Cimanga, spécialiste en environnement.
« Une résilience, on nous propose par exemple de consommer l’énergie solaire qui se renouvelle chaque jour ici. Quand nous nous dotons des panneaux solaires par chaque famille par exemple, nous allons essayer de diminuer la coupe de forêts et cela peut nous permettre de nous sauver. On nous demande aussi de reboiser dans nos parcelles, dans nos champs. Il faut faire l’agroforesterie pour essayer de créer un changement ou recréer une résilience et de ne pas produire beaucoup de gaz à effet de serre », a-tr-il affirmé.
« C’est là la solution vers laquelle on doit tendre, mais comme le petit peuple des pays sous-développés est pauvre, il doit aller chercher les bois de chauffe. Et pour avoir ces bois, il doit couper les arbres en forêt. Pour faire le champ, il faut couper la forêt Cette déforestation diminue en quelque sorte le cycle de carbone. Comme on diminue le cycle de carbone, il y a le carbone qui est un grand gaz à effet de serre, il s’accumule dans la nature et crée ce changement que nous sommes en train de sentir maintenant. Alors il faut essayer de changer, le temps ne va pas changer, il deviendra pire que ça », a-t-il soutenu.
Le professeur Cimanga qui est aussi secrétaire général académique à l’ISP/Mbuji-Mayi a relevé quelques sources du réchauffement climatique parmi lesquelles les pays industrialisés. Il a aussi parlé de la déforestation et du domestique.
« Nous subissons le changement qui provient des pays industrialisés, ils ont amorcé cela il y a peut-être deux, trois siècles mais les conséquences sont en train de nous rattraper. Nous aussi, nous y sommes pour beaucoup. Quand nous détruisons des forêts pour faire l’agriculture, nous sommes aussi responsables de ce changement climatique », a-t-il poursuivi.
Selon lui, le climat étant l’ensemble de conditions atmosphériques, est une grande préoccupation mondiale dans la mesure où ses changements ont des répercussions sur la santé humaine. Sur ce, il a appelé tout le monde à cultiver le sens de reboisement.
« Le climat s‘est beaucoup amplifié, c’est pourquoi c’est devenu très préoccupant dans le sens que dans le changement climatique, il y a l’environnement qui est atteint. Alors il y a des conditions, il y a beaucoup de risques sanitaires et aussi les risques de changement qui s’opère dans l’environnement touchant à l’économie, à la production agricole, ainsi de suite », a expliqué ce professeur.
ACP/C.L.