Kinshasa, 16 décembre 2024 (ACP).- 750 cas confirmés de Mpox ont été enregistrés en République démocratique du Congo à la 50ème semaine épidémiologique ( du 8 au 14 décembre) contre 8 cas à la 49ème semaine( du 2 au 7 décembre ), a appris lundi l’ACP du ministère de la Santé publique.
«La situation épidémiologique de Mpox a connu une légère augmentation du nombre de cas au cours de la semaine 50, avec 750 cas enregistrés. Les efforts ont permis d’enquêter sur 93 % d‘alertes, avec 73 % d’alertes validées. Sur un total de 1 076 cas notifiés, 720 ont été confirmés, et un taux de positivité de 16 % a été observé », a-t-on lu dans le communiqué.
« Cette augmentation des cas qui concerne principalement sept provinces, représentant 93 % des cas notifiés, est le résultat direct des interventions de surveillance active et des enquêtes menées sur place, notamment dans les provinces endémiques et non endémiques », a ajouté la source.
Face à cette situation, a poursuivi le communiqué, les autorités sanitaires ont déployé des efforts soutenus dans ces zones à travers la mise en place de superviseurs, l’activation de réseaux de surveillance et le renforcement des interventions sur le terrain.
Selon la même source, le cumul de cas depuis le début de l’année est de 56 518 notifiés dont 12 516 confirmés ainsi que 1 285, avec un taux de létalité de 2,27 %.
S’agissant de la vaccination, la source a fait savoir que la chaîne de transmission a été mise à jour et des stratégies adaptées sont en cours, notamment avec l’arrivée de la délégation japonaise et la distribution du vaccin L-16.
« Les contacts des cas suspects ont été suivis, avec un taux de suivi de 72 % des contacts, et seulement 10 % sont devenus suspects », a précisé la source.
Les mesures de prévention et de lutte restent prioritaires pour limiter la propagation du Mpox et protéger la population.
Par ailleurs, le ministère de la santé publique, à travers son communiqué, est revenu sur le paludisme grave signalé dans la zone de santé de Panzi au Kwango. Ce paludisme grave a pris la forme d’une maladie respiratoire sur un terrain fragilisé par la malnutrition. Depuis le 24 octobre dernier, 592 cas de cette maladie ont été notifiés, avec une létalité de 6,2 %. ACP/JF