Kinshasa, 26 septembre 2024 (ACP).- Le travail abattu par les professionnels de santé contre la rage en République démocratique du Congo a été salué par le ministre de la Pêche et Elevage, dans son message à la population jeudi à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la rage.
«Je salue et félicite de vive voix les professionnels de la santé humaine, de la santé animale et de l’environnement qui s’activent à soulager les souffrances de la population congolaise face à cette zoonose qui tue une personne toutes les dix minutes, surtout les enfants de moins de 15 ans», a déclaré Jean-Pierre Tshimanga, ministre de la Pêche et Elevage.
Le ministre Tshimanga a salué les efforts du gouvernement soutenus par les partenaires internationaux, particulièrement la FAO, l’OMS, la Croix-Rouge et le Breakhough Action qui s’évertuent à chercher des voies et moyens nécessaires pour faciliter l’élimination de cette pathologie mortelle en RDC d’ici 2033.
Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui ne ménage aucun effort pour promouvoir l’initiative «couverture santé universelle» afin de permettre à chaque Congolais de bénéficier des services de santé dont il a besoin.
Le ministre de Pêche a souligné que cette vision corrobore avec le programme d’actions du gouvernement, celui de disponibiliser les vaccins de qualité sûrs et abordables sur l’ensemble du pays.
La 18ème édition de la Journée mondiale de lutte contre la rage a été placée sous le thème «Briser les frontières de la rage».
Cette thématique rappelle à toutes les parties prenantes l’importance de mutualiser les connaissances pour mettre hors d’état de nuire ce fléau.
Le plan d’actions national évalué
A l’occasion des festivités de cette journée, un atelier consacré à l’évaluation du plan d’action national de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par les chiens a été lancé par le directeur chargé de la lutte contre les maladies animales au ministère de la Pêche et Elevage.
«En ce jour de la célébration, nous avons décidé d’organiser un atelier d’évaluation du plan d’actions national de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par les chiens», a déclaré le Dr Yenga.
Cette activité, a-t-il précisé, s’inscrit dans le cadre d’une série de programmes prévue durant trois jours, soit du 26 au 28 septembre 2024.
Il a souligné que l’objectif principal est de faire une évaluation du plan national élaboré depuis 2021 dont la mise en œuvre pose problème. Il sera question d’identifier le goulot d’étranglement qui s’érige en barrière pour entériner la mise en œuvre de ce plan développé depuis 2021 au pays.
«Nous allons examiner ce qui a été fait et ce qui ne l’est pas afin de voir ce qu’on peut faire dans l’avenir étant donné que ce plan se fixe comme objectif de faire une couverture vaccinale maximale jusqu’à 2033», a fait savoir le directeur Yenga.
Il a rappelé que ce plan a été confectionné sur base de la demande de la communauté internationale qui a voulu qu’au regard de la menace que représente la rage que chaque pays puisse élaborer un plan de riposte.
De son côté, le Dr Gaston Amzati, coordonnateur national du Centre d’urgences pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD/FAO), a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités programmées durant trois jours dans le cadre de la célébration de cette journée.
Il a souligné que les résultats des travaux permettront de mener un lobbying auprès des partenaires et même du gouvernement pour rendre opérationnel ce plan stratégique.
Cet atelier a connu la participation des experts venus des ministères sectoriels (Santé publique, Pêche et élevage, Environnement et développement durable). ACP/C.L.