Kinshasa, 28 décembre 2023 (ACP).- Quatre cas de Monkeypox de contamination sexuelle sur 21 cas confirmés, ont été notifiés au centre hospitalier universitaire Renaissance (ex mama Yemo) à Kinshasa en République démocratique du Congo, a-t-on appris jeudi au cours d’un entretien.
« Pour la semaine 49, Kinshasa a notifié un cas de Monkeypox de contamination sexuelle. Ce cas a généré trois autres, ce qui fait qu’à Kinshasa, nous avons déjà 21 cas confirmés dont 4 cas de contamination sexuelle », a déclaré le Dr Chris Kasita, chargé des opérations dans le système de gestion de l’incident Monkeypox en RDC.
« Cette nouvelle contamination par voie sexuelle a permis que nous puissions collaborer avec le programme national de lutte contre le Sida afin de voir comment prendre en charge tous les cas qui s’avèrent positifs au Monkeypox et au VIH », a-t-il souligné.
S’agissant de la particularité de la contamination sexuelle, le Dr Kasita a indiqué que pour cette catégorie de contamination, les lésions font très mal et se localisent essentiellement au niveau des organes génitaux.
La prise en charge se fait cas par cas, a fait savoir ce médecin. Elle dépend du stade de la maladie. Parmi ces stades, il a évoqué, notamment les cas bénins, léger, simple ainsi que les cas sévères.
« A mama yemo, nous prenons plus en charge des cas sévères au centre de traitement mais pour le cas simple ou bénins, la prise en charge peut se faire à domicile », a dit le Dr Kasita.
Pour le moment, de la première semaine épidémiologique jusqu’à la semaine 51, 14.298 cas de Monkeypox ont été enregistrés avec 660 décès, soit un taux de létalité de 4,6%. Cependant, pour la semaine 51, 204 cas ont été notifiés et 13 décès, soit une létalité de 6,3%.
Concernant les statistiques de cette maladie, l’équateur bat toujours le record suivi de la province de Maï-Ndombe, du Sankuru et du Sud-Ubangi. ACP/KHM/CL
