Kinshasa, 20 juin 2024 (ACP).- Trois pays africains à savoir, la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazza, le Cameroun se sont engagés dans la lutte contre la résistance anti-microbienne, lors d’un atelier allant 18 au 20 juin 2024 à Kinshasa.
« Il est important pour les participants de renforcer leurs capacités dans la communication, la négociation et la prise des décisions sectorielles pour mener la lutte commune anti–microbienne dans les trois pays (africains) », a déclaré Élisabeth Mcclintock, facilitatrice des travaux.
Mme Mcclintock a fait savoir qu’il est important pour les participants de renforcer leurs capacités dans la communication, la négociation, la prise de décision sectorielle pour mener cette lutte commune pour les trois pays.
« Les participants sont en train de renforcer le réseau qui existe entre les pays et profitent aussi de l’expérience des autres dans le but mutualiser des efforts dans la lutte contre la RAM d’une façon plus efficace », a ajouté Mme Mcclintock, tout en soulignant que le choix des trois pays est dû à la proximité, étant tous des nations francophones.
Pour le directeur général de l’élevage du Congo (Brazzaville), N’kaya Tobi qui a représenté son pays à cet atelier, la mutualisation des efforts entre les trois pays montre à suffisance que ce n’est pas seulement une question du ministère de la Santé mais un problème global de santé qui requiert la participation de différents services officiels, privés et de la société civile qui travaillent dans l’approche in-santé car « la résistance rend les anti-microbiens inefficaces
De son côté, Mme Nadège Ngombe, de la coordination « Une Santé de la RDC », la lutte contre la RAM est un processus au niveau national et international qui a nécessité la mise sur pied d’un comité technique pour identifier les différentes parties prenantes.
« Avec le gouvernement, nous devons avoir la réglementation, des lois ainsi que des mesures d’accompagnement pour suivre tout le processus, lutter ensemble à chaque niveau, à chaque étape dans cette lutte contre la résistance anti–microbiens », a-t-elle souligné.
Pour les partenaires, notamment le FAO, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme des Nations unies pour l’environnement « PNUE » et l’organisation mondiale de la santé animal (OMSA), c’est une façon d’appuyer les pays et promouvoir les échanges dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».
ACP/