Renforcement des capacités des sages-femmes sur des cas de naissances et accouchements inhabituels

Kinshasa, 25 mars 2025 (ACP). – Plus de cent sages-femmes ont été renforcées en capacités mardi, sur des cas de naissances et accouchements inhabituels, dans la commune de Kasa-Vubu, (centre) de Kinshasa, en République démocratique du Congo, au cours d’un séminaire animé par l’ONG Groupe Inter Désir, en collaboration avec la Société congolaise de la pratique des sages-femmes.

« Ce séminaire, qui regroupe les sages-femmes de différentes maternités de la ville de Kinshasa, vise à renforcer les capacités des sages-femmes sur les cas de naissances d’enfants Intersex (hermaphrodites) », a déclaré Lydie Mawelo, présidente provinciale des sages-femmes de la ville de Kinshasa.

« Nous avons voulu sensibiliser les sages-femmes sur deux sujets qui sont des situations inhabituelles auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leur métier. Ces types de naissances et accouchements inhabituels, nous les avons circonscrits en deux catégories. Il y a les accouchements et les naissances inhabituels qui concernent des cas d’inter sexuation et des accouchements et naissances des personnes atteintes du VIH. 2 situations inhabituelles auxquelles les sages-femmes n’ont souvent pas d’armes », a indiqué Dr. Judith Kumbi, médecin généraliste et responsable de la structure dénommée Groupe Inter Désir (Gide).

De son côté, Mme. Bijoux Kamanga, psychologue clinicienne, a fait savoir que, les accouchements inhabituels nécessitent une approche empathique et structurée. Offrir un soutien psychologique adapté peut aider les mères à surmonter les expériences difficiles favorisant ainsi leur bien-être et celui de leurs enfants.

« Il faut faire le suivi et les visites post-partum pour éviter la dépression du post-partum et créer des groupes de paroles pour les femmes ayant connu des accouchements inhabituels pour les aider à surmonter cette épreuve et à accepter la nature de leurs enfants et ainsi faire face à la stigmatisation », a-t-elle dit.

L’intermédiation, l’inter sexuation, aussi appelée intersexualité, se définit, selon l’ONU, comme « une manière de décrire les caractères sexuels biologiques d’un individu, notamment ses organes génitaux, ses gonades, ses taux d’hormones et ses chromosomes » lorsque ces caractères ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du sexe masculin ou féminin. ACP/

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