Kinshasa, 02 novembre 2023 (ACP).- L’amélioration de l’accès aux soins et services de qualité sur la santé mentale en République démocratique du Congo, a fait l’objet d’un plaidoyer mené par le Programme national de santé mentale, a appris l’ACP jeudi de source sanitaire.
« Je souhaite que la RDC poursuive son chemin vers l’amélioration de l’accès aux soins et services de qualité. Ainsi, je suis convaincu que la politique sous sectorielle de santé mentale au pays constitue un jalon majeur dans notre engagement à améliorer ce secteur au bénéfice de la population», a déclaré le Dr Gédéon Samba, directeur du Programme national de santé mentale (PNSM).
« Le but de la politique sous sectorielle de santé mentale de toute la population congolaise est de fournir les services et les soins de santé de qualité et continus avec la participation communautaire dans le contexte global de la lutte contre la pauvreté », a-t-il dit.
La prise en charge des problèmes spécifiques de santé mentale des personnes vulnérables et des groupes spécifiques, à savoir : les mères, les enfants, les adolescents, les personnes âgées, les personnes vivant avec handicap ainsi que les travailleurs, fait aussi partie des objectifs poursuivis par la politique sous sectorielle de santé mentale.
Quelques recommandations du programme national de santé mentale
Par ailleurs, le PNSM a formulé quelques recommandations pour prévenir les problèmes de santé mentale liés aux traumatismes et maltraitances physiques.
« Nous recommandons au gouvernement de renforcer les capacités des prestataires de soins, des membres du comité d’hygiène, des acteurs et des leaders communautaires tel que les relais communautaires, des pairs éducateurs ainsi que des confessions religieuses sur la prévention des problèmes de santé mentale liés aux traumatismes et maltraitance physiques », a fait savoir le Dr Samba.
Le gouvernement doit aussi organiser des soins de santé mentale liés aux traumatismes et/ou aux maltraitances physiques lors des rencontres communautaires et procéder à l’intégration de la psychiatrie de liaison dans les structures du système sanitaire pour la gestion de cas de référence, a-t-il poursuivi.
La santé mentale est définie par l’OMS comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie , de travailler avec succès de manière productive et de contribuer à la vie de sa communauté.
ACP/ODM