Kinshasa, 3 oct. 2024 (ACP).- Un atelier préparatoire pour la formulation du Plan stratégique-pays (2026-2030), dans le but combattre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en République démocratique du Congo, est organisé à Kinshasa du 3 au 4 octobre par le Programme alimentaire mondial (PAM).
« Ce Plan stratégique-pays va nous amener jusqu’en 2030. On s’est dit que c’est le moment important de commencer les discussions sur les priorités du gouvernement, allant de 2026 à 2030, pour combattre l’insécurité alimentaire et la malnutrition en RDC », a déclaré M. Peter Musoko, directeur pays du PAM en RDC.
« C’est au gouvernement de nous dire quelles sont ses priorités. Le PAM, comme tous les autres organismes du système des Nations unies, est sur place à la demande du gouvernement. Nous sommes là pour l’appuyer », a-t-il ajouté.
M. Musoko a fait savoir que le PAM travaille avec les différentes parties prenantes, notamment onze ministères impliqués pour déterminer ensemble les priorités selon le souhait du Chef de l’État de voir le pays devenir autonome dans le domaine alimentaire.
Partenariat RDC-PAM : le gouvernement compte sur l’amélioration de la sécurité alimentaire
Par ailleurs, M. Daniel Epembe, secrétaire général au ministère du Plan a noté que le gouvernement congolais compte sur l’engagement du PAM à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« Je compte sur le sens de responsabilité et votre engagement (PAM) à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en RDC pour que les débats et propositions se déroulent dans un climat serein et constructif », a-t-il dit.
M. Epembe qui est intervenu au nom du vice-Premier ministre du Plan, Guylain Nyembo, a indiqué que « l’importance de votre engagement assurera l’alignement du Plan Stratégique Pays aux objectifs de développement du pays pour les cinq prochaines années ».
Il a précisé que le PAM est le plus souvent associé aux projets de réponse à l’urgence et intervient également sur des questions qui vont au-delà de ces urgences.
« Le reconnaître aidera à atteindre les ambitions de la RDC en termes de souveraineté alimentaire et de rendre les petits producteurs plus résilients aux chocs dus au changement climatique, avec une contribution substantielle à notre économie », a-t-il insisté.
Le secrétaire général au Plan a souligné que la présence de toutes les parties prenantes témoigne de l’importance du partenariat entre la RDC et le PAM, et surtout de l’adhésion des institutions aux multiples efforts que déploie le gouvernement de la RDC en vue de chercher les voies et moyens d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition de ses populations.
Cette activité permet à la RDC d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), notamment les ODD 1, 2, 3, 4, 11, 13 et 17, tout en affirmant que la question de la sécurité alimentaire répond à l’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
Le PAM a mis en œuvre depuis 2019 un plan stratégique national qui prendra terme à la fin de 2025. En RDC, il a également réagi à la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays, en apportant de l’aide aux millions de personnes déplacées, notamment en espèces vitales et en fourniture des services logistiques. ACP/JF