Kinshasa, 18 août 2022 (ACP).- Le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention a organisé jeudi à Kinshasa, un atelier de sensibilisation des parties prenantes, des partenaires et des autres acteurs, au rôle de l’Institut national de santé publique (INPS), grâce au financement de l’ONG internationale JHPIEGO avec l’appui de CDC.
Les parties prenantes à cette nouvelle institution de la RDC sont les différents services de quelques ministères nationaux cités dans le décret créant l’INPS, y compris les partenaires et les autres institutions existantes en République démocratique du Congo.
Au cours de cet atelier, il s’est agi de fournir aux participants une vue d’ensemble de la couverture sanitaire universelle et du rôle de l’INPS dans le domaine de la santé. L’atelier a consisté aussi à leur fournir des explications du décret portant création et du fonctionnement de l’INPS et à leur montrer l’importance de travailler en étroite collaboration pour sa mise en œuvre.
Cet atelier a aussi eu pour objectif d’informer les participants sur la feuille de route que le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention utilise pour assurer la mise en œuvre technique de ce décret et les différentes étapes de cette mise en œuvre.
Les participants à ces assises ont suivi les quatre présentations suivantes : le plan national stratégique de couverture sanitaire universelle ou Couverture maladie universelle (CSU/CMU) et le rôle crucial de l’Institut national de santé publique dans le secteur de la santé ; le parallélisme entre l’INPS et les autres Ecoles de santé publique de la RDC ; le processus de planification stratégique et d’appel à participation à l’atelier qui interviendra au mois de septembre 2022 ; le cadre juridique de l’INPS.
Par ailleurs, plusieurs questions et interventions ont été éclairées autour de cet établissement public spécialisé en santé publique créé par le décret n°22/16 du 09 avril 2022 du Premier ministre.
Pour le Directeur général de la Direction générale de lutte contre les maladies en RDC, le Dr Dieudonné Mwamba Kazadi qui a ouvert et clôturé cet atelier au nom du secrétaire général à la Santé publique, hygiène et prévention, les échanges au cours de cet atelier, ont été riches et ont permis d’atteindre les objectifs fixés à cet effet.
L’INPS est autonome
Selon le directeur de cabinet du coordonnateur du Comité technique de coordination de la présidence, Jack Kokolomami Hyombo, l’INPS est un établissement public doté d’une autonomie de gestion sous tutelle du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention.
L’INPS, a indiqué M Kokolomami, collabore avec les réseaux de laboratoires de santé publique qui sont parties intégrantes de cette nouvelle institution. Il fera recours à toutes les Ecoles de santé publique qui sont ses partenaires naturels, pour le renforcement de capacités des prestataires de la recherche.
Le Pr Thomas Matukala Nkosi a, dans sa présentation axée sur le parallélisme entre l’INPS et les autres Ecoles de santé publique, souligné que les défis de cet institut en RDC consistent à savoir coopérer, à s’ouvrir aux autres et à intégrer les réseaux internationaux afin d’avancer et d’apprendre les nouvelles expériences pour les appliquer dans les différents milieux sur base de leurs réalités.
En effet, CDC Africa a recommandé aux Etats africains de créer et de renforcer les instituts nationaux de santé publique afin de diriger et de coordonner les principales fonctions de santé publique.
ACP/KHM/CDN