Kisangani, 5 mars 2024 (ACP).- L’expertise d’un psychologue clinicien a été recommandée pour les victimes des traumatismes dus aux conflits, au cours d’un atelier organisé lundi et mardi à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
« Dans le contexte actuel, la violence sévit un peu partout en RD Congo, notamment à Kisangani avec le conflit interethnique Mbole-Lengola, les Mobondo dans le Maï-Ndombe les miliciens et la guerre d’agression l’est du pays. Les victimes des traumatismes ont besoin du soutien physique et psychique cognitif et affectif », a déclaré Robert Nongo, coordonnateur de la dynamique des psychologues cliniciens (DPC).
« Le soutien psychosocial doit être assuré par des intervenants professionnels non soignants, qui ont toutefois reçu une formation à la question de la gestion du stress ou du traumatisme», a-t-il ajouté.
Il a fait savoir que la formation psychologue doit inclure, notamment les volontaires secouristes de la Croix-Rouge, les agents du service de la protection civile et certains sapeurs-pompiers.
De son côté, Maurice Ilangi Matshukiyo, psychothérapeute a fait savoir que cette formation avait pour but d’amener les gens à s’intéresser à l’humanité en souffrance. C’était aussi une manière de sensibiliser les autorités politico-administratives à mener des actions concrètes en faveur des victimes afin d’aboutir à la mise en place d’un cabinet psychologique à Kisangani. ACP/Kayu