Kisangani, 10 septembre 2024 (ACP).- L’implication des chefs des quartiers, des blocs et des avenues de la commune de Mangobo à Kisangani, province de la Tshopo, Nord-est de la République démocratique du Congo, a été recommandée pour lutter contre le Mpox, lors d’un entretien mardi avec le bourgmestre de cette municipalité.
« Le médecin chef de zone de Mangobo nous a notifié qu’il y a eu déjà trois cas enregistré de Mpox. C’est pourquoi nous sollicitons l’implication des chefs des quartiers, des blocs et des avenues pour sensibiliser les habitants pour qu’ils se protègent et protègent aussi les autres », a déclaré M. Constant Bolamba, Bourgmestre de la commune Mangobo.
« Si vous identifiez un cas suspect, étant que responsable d’une entité, il faut d’abord amener la personne directement dans un centre de santé le plus proche pour la consultation et les soins, car le virus se manifeste par l’apparition des petits boutons qui se développent rapidement dans tout le corps sous forme d’animal », a-t-il ajouté.
Le chef de la municipalité de Mangobo a appelé la population à la vigilance en cas de découverte d’un cas suspect de cette maladie dans la commune.
De son côté, le consultant à l’UNICEF, M. Patrick Mpiana a exhorté la population à observer les mesures barrières pour éviter la contamination au Mpox. Il s’agit notamment, de lavage des mains au savon, de l’utilisation des gels désinfectant et le port de cache-nez.
Selon le 33ème rapport épidémiologique de la division provinciale de santé (DPS) de la Tshopo, plus 800 cas de Mpox ont été enregistrés dont plus au moins quarante décès.
ACP/C.L.