Bukavu, 08 février 2021(ACP).-La mairie de Bukavu est actuellement confrontée à un défi majeur d’insalubrité dans toutes ses municipalités. Cette insalubrité se caractérise entre autres par des déchets biodégradables ou non, des épaves des véhicules abandonnées aux abords de la chaussée, la prolifération des sites de réparation des engins motorisés provoquant la trainée de certains hydrocarbures sur les lieux, la poussée de marchés pirates et l’émergence des restaurants spontanés à ciel ouvert en des endroits non autorisés.
La population assiste impuissamment à d’autres phénomènes tels que la multiplicité de points de lavage des véhicules sur la chaussée, la transformation de certains trottoirs en dépôts pour des mottes de terre émanant des chantiers de construction, sans oublier, le déversement des matières fécales dans les ouvrages de drainage par des éco-inciviques incapables de s’aménager des latrines convenables et commodes.
Toutes proportions gardées, étant donné que les contours multifactoriels de cette situation sont parfois exploités par des acteurs étatiques et non étatiques de tous bords pour se régler à tort ou à raison des comptes, il n’en demeure pas moins vrai que la responsabilité de ce péril Urbino écologique reste imputable à quatre interfaces traditionnelles à savoir l’administration municipale, l’administration urbaine, la police ainsi que la société civile. ACP/Kayu/KJI
