Fête de Noël : des espaces aménagés à Kinshasa pour l’accueil des visiteurs

Kinshasa, 25 déc.ecembre 2023(ACP).-Des espaces ont été aménagés à Kinshasa, en République démocratique du Congo pour l’accueil des visiteurs, particulièrement des enfants pour servir de cadre  de détente et de prise d’images, a constaté lundi l’ACP. Le Rond-point « Super-Lemba » a été ouvert samedi au grand public, un mois après sa fermeture pour des travaux d’aménagement initiés par le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.

« Nous avons repris à exercer notre métier de photographe en ce lieu après sa fermeture pour les travaux de réhabilitation de l’Hôtel de Ville. Nous exerçons notre métier de photographe en toute quiétude, nous avons la clientèle. Nous déplorons seulement l’absence des sapins, de la statue de Père Noël, et d’autres ornements en ce lieu », a déclaré M. Dieumerci Malosa, photographe.

Le constat est le même sur le boulevard Lumumba dans la commune de Limeté et ailleurs, où plusieurs enfants accompagnés de leurs parents sont venus célébrer la fête de Noël, tenant en main des jouets et certains les chapeaux de Père Noël pour la prise des photos afin d’immortaliser ce jour.

Cependant, quelques marchés pirates se sont créés dans les différents coins de la ville vendant des jouets pour enfants, des chapeaux du Père Noël et autres pour répondre aux besoins des enfants qui viennent visiter les sites.

«  Nous vendons différents objets, notamment chapeaux, petar ballon d’air et autres, pour satisfaire les enfants. Mais nous regrettons que la vente tourne au ralenti par rapport à l’année passée », a déploré Brigitte Kisoko, une des vendeuses. Les rues ont été mouvementées par les enfants qui déplaçaient pour des sites aménagés et supers marchés accueillaient du monde, venu faire des achats et profiter des statuts du père Noël placés aux entrées pour la photo.

« Ce qui nous a plus poussé à venir ici, c’est la décoration de père Noël devant le Super marché. Cela nous a réjoui et séduit, notre souci est qu’on puisse placer également les jeux pour permettre aux enfants à bien se divertir jusqu’à la Bonne année », a témoigné Rogé kibwala. Les agences de transfert d’argent ont été également remplies des personnes qui viennent pour la plupart recevoir des sommes envoyées par les membres de leurs familles qui vivent à l’étranger.

Hausse de certaines denrées alimentaires et des fantaisies d’ornement des femmes

La célébration des fêtes de fin d’année, occasionne souvent la hausse des prix des denrées alimentaires. Cependant, pour cette année les kinois ont été surpris de constater que même les fantaisies d’ornement des femmes, précisément des petites filles ont également pris l’ascenseur le jour de Noël. 

« Les commerçants exagèrent parfois, cet ensemble de fantaisies que j’achète généralement à 2.500 CDF, aujourd’hui c’est vendu à 8.500 CDF. Hier, je l’avais acheté à 4.500 CDF », s’est plaint Mme Angèle Ntumba, trouvée en train de faire des achats au marché Gambela. Et d’ajouter: « nous sommes déjà habitués à l’augmentation des denrées alimentaires et non des bijoux fantaisies, des produits de maquillage, de tissage et autres. Cette fin d’année est vraiment compliquée. Le ministre de l’économie doit revoir sa politique de travail à chaque fin d’année. Lui et ses services doivent être vigilants et très regardant afin d’empêcher les commerçants à se comporter de la sorte. La structure des prix doit être respecté ».

Faisant un tour de l’avenue Sport en allant vers Maringa en passant par Éthiopie, la quantité de la banane plantain qui se vendait à 2.000 CDF est à 5.000 CDF. Ce qui a fait que certains clients ont recouru  aux frites dont 1kilogramme  nageait entre 7.000 CDF et 8.500 CDF.

Du côté des aliments congelés, le poulet a été plus sollicité dans les chambres froides. Cependant, certaines personnes ont préféré les viandes de « Porc », de chèvre et de vache abattue dans différents coins de la ville dont un kilo de chèvre a tourné autour de 30.000 CDF à 35.000 CDF,  le porc à 20.000 CDF, alors que généralement cela se négocie à 14.000 CDF. Du côté des épices, les tomates, les ciboulettes et autres ont pris également de l’ascenseur.

Parlant des haricots, il y a eu la majoration d’au moins 500 CDF. Interrogeant les différents commerçants, ils ont répondu : « Ce n’est pas de notre faute, nous aussi nous achetons pour revendre. Si nos fournisseurs augmentent les prix qu’allons-nous faire surtout avec le taux de dollars ? Nous achetons les histoires auprès de personnes qui se réfèrent aux réalités de terrain surtout avec la dépréciation de notre monnaie ».

ACP/

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