Kinshasa, 13 mars 2022 (ACP).- Les membres de l’ONG « Quatrième voie » et le groupe de plaidoyer « VLF » mise en place par Afia Mama, ont préconisé la prise en compte de « la parité avec clause des contrainte » dans le processus électoral, au terme de la journée de réflexion organisée par ces structures, samedi, au centre culturel André Blouin, dans la commune de Kintambo.
Placé sous le thème : « De la problématique de la participation de la femme dans le processus électoral », cette rencontre a eu pour mobile de créer un cadre de réflexion , d’échanges d’idées entre les activités des droits de l’homme et la population, en vue d’ éveiller les consciences des femmes concernant la lutte des droits de la femme.
La vice-présidente chargée du Genre et de la jeunesse à la Confédération démocratique du travail, Olga Kabalu, première intervenante du jour, a d’entrée de jeu, parlé de la genèse de la lutte en faveur du respect des droits de la femme, qui a débuté il y a plus de 40 ans pour les unes et 20 ans pour les autres, suite à une révolution des ouvrières d’une usine de textile aux USA.
Pour Mme Olga Kabalu, les avancées significatives sont enregistrées dans plusieurs secteurs de la vie sociale, même si le plus grand reste à faire, celle de réfléchir sur l’intégration de l’aspect genre, mieux la participation de la femme dans le processus électoral.
Promouvoir la représentativité féminine selon la Constitution
Une autre intervenante, Mme Astrid Tambwe, activiste des droits de l’homme et experte en genre, ayant exposé sur « la RDC est parti prenante à plusieurs engagements en faveur de la participation de la femme au processus électoral, a plaidé pour une représentation équitable dans les instances de prise de décisions, conformément à la Constitution et que l’État aide l’élimination des obstacles contre la femme, par l’instauration de trois principes à savoir : la non discrimination , l’égalité et l’obligation.
Mme José Kitoko, activiste des Droits humains, a parlé de l’implication de la femme dans le processus électoral, en déplorant une faible représentation des femmes. D’où son interpellation à l’endroit des femmes, à s’éloigner des appartenances tribales, politiciennes, etc, au profit d’un engagement collectif dans la lutte contre l’exclusion de la femme, considérée comme violation des droits de l’homme. ACP/GGK