Kinshasa, 30 novembre 2022 (ACP). – Les usagers des avenues Kasaï et Kalembelembe sont montés au créneau pour dénoncer l’état de délabrement avancé de ces deux routes d’importance capitale pour le mouvement de personnes et de leurs biens dans la ville de Kinshasa, a constaté l’ACP lors d’une ronde effectuée surplace.
Ces deux avenues devraient faire partie du deuxième lot de « l’opération Kinshasa zéro trou » initié par l’autorité urbaine de la ville de Kinshasa.
Pour l’avenue Kalembelembe située dans la commune de Lingwala, en partant du Rond-point Huileries jusqu’à la maison communale de Lingwala, les cantonniers de l’Office des voiries et drainage (OVD) avaient procédé au curage des caniveaux en septembre dernier et l’entreprise commise pour l’exécution des travaux n’a fait que creuser pour procéder au remplissage de la première couche de la fondation, sans plus, pour des raison non révélées à la presse. Les taximen ainsi que les motocyclistes et les riverains de cette avenue invitent l’autorité urbaine à s’y mettre pour la réhabilitation de ce tronçon qui, avec des pluies à répétition, se dégrade de plus en plus.
Parlant de l’avenue Kasaï qui part du Camp militaire de la Force aérienne de Ndolo, elle traverse la commune de Barumbu jusqu’à la Gare centrale dans la commune de Gombe. Son état actuel est inquiétant, avec des nids de poules à tous les niveaux, au croisement avec l’avenue Kabambare, au croisement avec Itaga, et le tronçon compris entre les avenues Kato, Rwakadingi et du Marché est de plus en plus impraticable.
Les usagers ont témoigné d’un début constaté des travaux de réhabilitation le mois dernier, mais qui ne se poursuivent plus. Cette route d’une importance économique remarquable abritant des magasins, des boutiques, des écoles et une Université de la Communauté Armée du Salut tend à disparaitre et cela constitue un manque à gagner pour l’administration publique. Le gouverneur de la ville a été invité à concrétiser la promesse faite aux Kinois de résoudre les problèmes liés aux embouteillages dus aux mauvais états des routes. Car non seulement le délabrement des routes rend le trafic difficile aux véhicules, mais aussi occasionne la hausse des prix de transport en commun. ACP/KKP