Kinshasa, 19 juillet 2023 (ACP).- Le président de la Fédération congolaise des luttes associées (FECOLUTTA), Eric Kinzambi s’est dit satisfait du début du camp d’entraînement pour la préparation des lutteurs de tous les pays attendus aux 9èmes Jeux de la Francophonie.
Le président Eric Kinzambi qui s’exprimait lors de la première séance d’entraînement des athlètes, mercredi, à l’un des gymnases situé dans l’enceinte du stade Tata Raphaël à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a dit que : « Contre vents et marées, les lutteurs des 8 pays ont débuté le camp d’entraînements organisé par la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports (CONFEJES), en prévision des 9èmes Jeux de la Francophonie qu’organisera la RDC. Nous les avons vus ensemble sous la conduite d’un formateur. Ce qui est un signe avant-coureur de ce rendez-vous. Mais, comme ce camp d’entraînement concerne cette discipline sportive qui nous concerne, en tant que fédération hôte, nous ne pouvons pas nous empêcher de venir nous rendre compte de tout ce qui s’y passe ».
« A ce jour, la FECOLUTTA prépare ses athlètes avec les moyens de bord dans l’espoir l’Etat déliera la bourse pour les athlètes appelés à défendre les couleurs nationales », s’est exprimé Eric Kinzambi qui s’est investi sur place pour répondre à certaines difficultés rencontrées sur place.
« Nous sommes venus accompagner la CONFEJES. Pendant 10 jours, tous ces lutteurs réunis dans ce camp d’entraînement pour un partage d’expérience. En marge de ces 10 jours passés dans ce gymnase pour peaufiner la forme des athlètes, il y aura aussi des sessions de formation des entraîneurs, du 20 au 22 juillet prochain.
Les pays présents au camp d’entraînement
Le Bénin (4 athlètes), le Burkina Faso(7 athlètes), le Congo(6 athlètes), la Côte d’Ivoire(5 athlètes), le Niger(5 athlètes), le Tchad (2 athlètes), le Togo (4 athlètes) et la RDC(30 athlètes)
Selon le Directeur technique national de la RDC, Bernardin Basapi Simba, le pays alignera 20 athlètes dont 10 hommes et 10 femmes pour la lutte libre olympique et 10 compétiteurs pour la lutte africaine, à raison de 5 athlètes dans chaque version.
Mossimbo Harvey : « Notre objectif est de rafler beaucoup de médailles »
Le coach de la délégation du Congo Mossimbo Harvey a révélé que leur objectif est de rafler des médailles à ces Jeux francophones.
« Pour la lutte, la République du Congo a une délégation constituée de 6 athlètes et un encadreur. Par cette séance, nous nous mettons dans l’ambiance préparatoire des 9èmes Jeux de la Francophonie avant l’ouverture de la compétition proprement dite. En venant à Kinshasa, notre ambition est de rafler le plus des médailles possibles à travers nos 9 athlètes à raison de 6 garçons et 3 filles, dans différentes catégories », a-t-il fait savoir.
L’entraineur Ki Daouda considère les Ivoiriennes comme espoir de tout le pays
« Les lutteurs venus de la Côte d’Ivoire sont au nombre de 5 dont 4 filles et 1 garçon pour la lutte olympique et pour la lutte traditionnelle. Nous visons de gagner beaucoup de médailles peu importe la couleur. Pour les filles, nous ambitionnons de faire mieux qu’aux 8èmes Jeux de la Francophonie que nous avons organisés où elles avaient terminé 2èmes », a dévoilé Ki Daouda, coach de la Côte d’Ivoire.
Pour lui, ces athlètes féminines constituent des pions majeurs sur lequel se fonde l’espoir de tout un pays, car elles sont une fierté étant des habituées de ce genre de compétitions. « Nous avons préparé ces Jeux pendant deux semaines en Tunisie et toutes ont été médaillées. Nous venons tenter la même expérience à Kinshasa, en espérant que la chance va nous sourire. Nous ne nous plaignons de rien. Nous avons vécu un accueil chaleureux. Comme tout ivoirien, nous allons profiter de notre présence à Kinshasa pour apprendre quelques bribes du lingala et savourer la musique de quelques artistes congolais comme Koffi Olomidé et Fally Ipupa nos idoles», a lâché Daouda.
« Nous tenons à imposer notre suprématie dans la zone Francophone, (Manzo Mahamoud)
« Le Niger est représenté par 5 combattants (lutteurs) et moi, l’entraîneur national. Parmi ces cinq, trois vont combattre dans la lutte olympique et les autres pour la lutte africaine. Ces 5 constituent notre équipe masculine. Nous avons jugé inopportun de nous engager aussi avec un club féminin, pour la lutte africaine et la lutte olympique. La raison est que nous avons connu quelques problèmes pour la mise en place de formation. Le Niger a 8 régions qui nous servent de vivier où nous puisons nos talents. Cette fois-ci, nous n’y avons pas pu. Même la lutte est en plein essor en Afrique de l’Ouest, le Niger n’a peur d’aucun pays. A une certaine période le Sénégal a plané dans la zone occidentale continentale, mais aujourd’hui, le Niger a supplanté le Sénégal et l’a détrôné. Maintenant que nous sommes à Kinshasa, notre leitmotiv est de nous imposer et devenir champion dans l’espace francophone. Bref, aucun pays ne fait peur au Niger. Le Niger n’est pas un pays de lutte olympique et de lutte libre.».
Saidou Yaknaba, coach du Burkina Faso : « Unissons nos forces pour la réussite de toute l’Afrique »
« Pour la lutte, le Burkina Faso a une délégation de 7 lutteurs dont 3 filles et un encadreur que je suis. On ne participe pas dans une compétition pour rentrer bredouille au bercail sinon que de ramener beaucoup de médailles. Nous avons participé à la dernière édition vécue en Côte d’Ivoire. Mais un certain nombre des lutteurs burkinabè ont présentement plus de 30 ans et désormais non éligible pour les olympiades francophones de Kinshasa où le Burkina Faso s’est engagé avec de jeunes athlètes »
ACP/